Marcegaglia sauve l'usine de Fos : 330 emplois maintenus et 800 millions d'euros d'investissement en vue
2 minutesReprise du site de Fos par Marcegaglia validée par la justice
Le tribunal de Strasbourg a validé l’offre de reprise de l’italien Marcegaglia pour l’usine Ascometal de Fos-sur-mer, assurant ainsi le maintien des 330 salariés sur le site.
Soulagement pour les salariés et promesse d’investissement
Les représentants syndicaux se sont félicités de cette décision, assurant que Marcegaglia prévoit de maintenir les emplois et investir 800 millions d’euros pour transformer l’usine de Fos. Cette annonce a été accueillie avec soulagement et espoir pour l’avenir du site.
Perspectives pour les autres sites et offres de reprise
Après la validation de la reprise du site de Fos, l’avenir des autres sites d’Ascometal sera examiné par la justice fin juin. Plusieurs offres de reprise partielle avaient été étudiées, mais c’est finalement l’offre de Marcegaglia qui a été retenue pour le site de Fos.
Nouvelle audience fixée pour les sites d’Ascometal à Hagondange, avec des offres de reprise attendues
La chambre commerciale a programmé une nouvelle audience pour le 28 juin concernant les sites d’Ascometal, dont celui de Hagondange (Moselle) accueillant un centre de recherche sur les aciers spéciaux (Creas) comptant vingt-cinq emplois. Les offres de reprise devront être déposées au plus tard le 12 juin.
L’offre d’Acciaierie Venete pour les sites de Hagondange, Le Marais-Saint-Etienne et Custines prolongée
Parmi les repreneurs potentiels, l’offre d’Acciaierie Venete, leader italien de l’acier, porte sur les trois sites d’Ascometal travaillant sur des aciers spéciaux destinés à l’industrie automobile. Les salariés d’Hagondange ont bloqué l’usine en réaction à l’annonce de Venete réclamant le financement du désamiantage et du dépoussiérage du site.
Soutien des autorités locales et de l’Etat aux offres de reprise
Les élus de la communauté de communes d’Hagondange se sont félicités du maintien de l’offre de Venete et sont prêts à apporter 15 millions d’euros en capital pour soutenir l’offre italienne. L’Etat est également sollicité pour apporter une participation au capital afin d’éviter la liquidation des sites d’Ascometal, un acteur majeur de la sidérurgie française. Le ministre de l’industrie a assuré son soutien et rencontrera les représentants des syndicats vendredi à Bercy pour discuter des différentes offres sur la table.