Photo non contractuelle
La France prend position : pas d'industriels israéliens à Eurosatory suite à un bombardement meurtrier à Rafah
Articles similaires

La France prend position : pas d'industriels israéliens à Eurosatory suite à un bombardement meurtrier à Rafah

 2 minutes

Annulation de la participation d’industriels israéliens à Eurosatory

La France annule la participation des industriels israéliens au salon de défense Eurosatory suite à un bombardement meurtrier d’un camp de déplacés à Rafah par l’armée israélienne, provoquant l’indignation internationale.

L’organisateur de l’événement, Coges Events, a confirmé qu’il n’y aura aucun stand de l’industrie de défense israélienne lors de Eurosatory 2024, annulant ainsi la présence de soixante-quatorze entreprises israéliennes qui étaient prévues.

Le ministère des armées français a justifié cette décision en déclarant que les conditions n’étaient plus réunies pour accueillir les entreprises israéliennes en raison du contexte actuel où le président de la République a appelé à mettre fin aux opérations israéliennes à Rafah.

Tensions entre Israël et la France au salon de l’armement

Le ministre israélien de la Défense, M. Gantz, exprime son mécontentement face à l’interdiction de participation des entreprises israéliennes au salon de l’armement en France. Selon lui, cette décision encouragerait le terrorisme et il enjoint la France à faire marche arrière.

Pression croissante sur Paris

Depuis plusieurs semaines, la pression s’est intensifiée sur Paris et les organisateurs de l’événement concernant la participation des entreprises israéliennes et la fourniture d’armes à Israël par la France. Le gouvernement français a nié à plusieurs reprises fournir des équipements militaires à Israël, à l’exception de composants destinés au système de défense antiroquettes Dôme de fer utilisé par Israël contre les attaques du Hamas.

Appel à empêcher le commerce d’armements

À l’approche du salon, un collectif d’associations a demandé à Coges Events d’empêcher le commerce d’armements qui pourraient être utilisés par l’armée israélienne à Gaza. Des poursuites judiciaires sont envisagées si de telles transactions venaient à se produire.