Risque épidémique imminent après un glissement de terrain meurtrier en Papouasie-Nouvelle-Guinée
2 minutesRisque épidémique suite au glissement de terrain en Papouasie-Nouvelle-Guinée
Six jours après la tragique coulée de boue qui a dévasté une communauté dans la province d’Enga en Papouasie-Nouvelle-Guinée, le bilan humain demeure incertain.
Survivants confrontés à un risque sanitaire majeur
Les survivants du glissement de terrain meurtrier sont confrontés à un risque significatif d’épidémie, alors qu’ils n’ont toujours pas accès à suffisamment de vivres et d’eau potable. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a alerté sur la situation jeudi 30 mai, soulignant que les sources d’eau étaient contaminées et que le risque de maladies, telles que le paludisme, était croissant.
Besoin urgent de secours et de protection sanitaire
Les autorités estiment que près de deux mille personnes ont été ensevelies sous les décombres, cependant des expertises récentes laissent penser que le nombre de victimes pourrait être moins élevé. Les habitants des quartiers touchés, Yambeli et Lapak, continuent de chercher activement des survivants sous les décombres. La priorité actuelle est de fournir une aide humanitaire d’urgence pour éviter une éventuelle épidémie et assurer la santé et la sécurité des survivants.
Une odeur insoutenable émane des cadavres
Des témoins ont rapporté que l’odeur se dégageant des cadavres était devenue insoutenable. Les autorités locales ont affirmé que six à onze corps avaient été retrouvés.
L’acheminement de l’aide humanitaire prioritaire
L’OIM a dit avoir fait de l’acheminement d’eau potable, de comprimés de purification et de denrées alimentaires essentielles sur le site une priorité absolue. « L’absence d’informations précises sur les zones et les populations touchées entrave la planification et l’acheminement efficaces de l’aide humanitaire », a averti l’organisation.
Des centaines de morts, selon un administrateur local
Sandis Tsaka, administrateur de la province d’Enga, a déclaré jeudi à Agence France-Presse que le nombre de morts s’élevait probablement à des « centaines » plutôt qu’à des milliers. Selon lui, les survivants, traumatisés, ont été incapables de fournir des informations fiables sur leurs proches toujours portés disparus. « Les secours commencent à rassembler des informations sur les personnes présentes et le nombre de personnes touchées », a déclaré M Tsaka, qui espère que les premiers chiffres seront confirmés vendredi en fin de journée.