Procès historique de militants prodémocratie à Hongkong : coupables de subversion
2 minutesDes militants prodémocratie déclarés coupables de subversion à Hongkong
La justice hongkongaise a rendu son verdict jeudi 30 mai dans le procès de quatorze militants prodémocratie, les déclarant coupables de subversion. Cette affaire, liée à la loi de sécurité nationale imposée par Pékin en 2020, constitue le plus important procès contre des partisans de la démocratie dans le centre financier.
Des accusations de conspiration en vue de commettre des actes de subversion
Au total, 47 figures de proue de l’opposition à Hongkong ont été inculpées pour « conspiration à des fins de subversion ». Parmi les seize accusés ayant plaidé non coupables, quatorze ont été reconnus coupables par le juge de la Haute Cour Andrew Chan. Les peines seront prononcées ultérieurement dans l’année.
Une tentative de saper l’autorité du gouvernement
Les militants condamnés étaient accusés de vouloir saper l’autorité du gouvernement et de risquer de provoquer une crise constitutionnelle pour Hongkong, selon les juges de la Haute Cour. Ces activistes avaient organisé une primaire officieuse pour sélectionner des candidats de l’opposition en vue des législatives, ce qui leur a valu des accusations de subversion et la réclusion à perpétuité.
Procès des manifestants prodémocratie à Hongkong
Le procès des manifestants prodémocratie à Hongkong s’est tenu récemment, avec pour objectif principal l’obtention d’une majorité au sein de l’assemblée de la ville.
Une affaire suivie par la communauté internationale
Malgré l’absence de jury, une entorse à la tradition judiciaire de Hongkong, l’affaire a attiré l’attention de la communauté internationale. Des diplomates de plusieurs pays, dont les Etats-Unis et des pays européens, se sont rendus au tribunal pour suivre le déroulement du procès.
Nouvelles arrestations liées à la sécurité nationale
Cette semaine, la police de Hongkong a annoncé l’arrestation de sept personnes pour la publication de messages jugés séditieux sur Facebook. Ces arrestations sont les premières en lien avec une nouvelle loi sur la sécurité nationale, entrée en vigueur en mars, qui prévoit des peines pouvant aller jusqu’à la perpétuité.