Louis Boyard attaque en justice l'interdiction du Manifestival à Rennes
2 minutesLouis Boyard conteste l’interdiction du « Manifestival » à Rennes
Le député Louis Boyard de La France insoumise (LFI) a décidé d’attaquer en justice la décision de la préfecture d’Ille-et-Vilaine d’interdire le « Manifestival », un événement alliant meeting politique et soirée festive à Rennes. Cette interdiction a été motivée par des craintes de troubles à l’ordre public.
Des craintes de troubles à l’ordre public
La préfecture a justifié son interdiction en mettant en avant le risque de voir la mouvance ultra-gauche rennaise mobiliser des éléments contestataires radicaux, pouvant entraîner des débordements dans le centre historique de la ville. Elle a rappelé les nombreux incidents survenus dans la région depuis le début de l’année lors de manifestations.
Contexte compliqué avec le passage de la flamme olympique
La préfecture a également souligné que la présence de la flamme olympique à Rennes le lendemain de l’événement prévu compliquait davantage la situation sécuritaire, rendant difficile la gestion de tout débordement potentiel.
Refus de la préfecture pour le “Manifestival”
La préfecture a refusé deux lieux alternatifs proposés par les organisateurs du “Manifestival” à moins de 300 mètres de la place Saint-Germain.
Interdiction de manifester place Saint-Germain jugée nécessaire
La préfecture a déclaré que l’interdiction de manifester place Saint-Germain était nécessaire pour assurer la sécurité des personnes et des biens. Elle a souligné que LFI avait la possibilité de choisir l’un des autres lieux proposés.
Réactions à l’interdiction
Les Jeunes insoumis·es ont dénoncé une dérive liberticide du pouvoir macroniste à quelques jours des élections européennes. De son côté, Louis Boyard a établi un parallèle avec l’interdiction des réunions de Jean-Luc Mélenchon. Le député LFI a annoncé qu’il attaquerait la décision de Gérald Darmanin devant le tribunal administratif.