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TikTok de retour en Nouvelle-Calédonie : le Conseil d'État maintient sa décision

TikTok de retour en Nouvelle-Calédonie : le Conseil d'État maintient sa décision

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Levée de l’interdiction de TikTok en Nouvelle-Calédonie

Après plusieurs semaines de blocage de la plate-forme TikTok en Nouvelle-Calédonie, une décision vient d’être prise.

Retour à l’accès pour tous en France

Suite à la levée des mesures d’état d’urgence dans le territoire néo-calédonien le mardi 28 mai 2024, l’interdiction de TikTok a été levée. Cette décision a été annoncée par le haut-commissariat de la République dans un communiqué officiel.

Contexte et raisons de l’interdiction

Initialement mise en place le 15 mai, cette interdiction avait pour origine la volonté du gouvernement de couper un potentiel vecteur de communication utilisé par des groupes perpétrant des violences nocturnes. De plus, des craintes d’ingérences et de désinformation venant de pays étrangers avaient motivé cette décision. Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, avait notamment souligné la réalité de ces menaces, regrettant notamment des liens entre certains leaders indépendantistes calédoniens et l’Azerbaïdjan.

Le Conseil d’État confirme le blocage temporaire du réseau social

Jeudi 23 mai, le Conseil d’État a confirmé le blocage temporaire du réseau social en France, considérant cette mesure comme limitée dans le temps et nécessaire pour le rétablissement de la sécurité publique. Cette décision fait suite à une demande de la Ligue des droits de l’homme, de l’association Quadrature du Net et de trois habitants de Nouvelle-Calédonie, qui avaient contesté ce blocage au nom des libertés de communication et d’information.

Maintien des mesures d’urgence malgré la levée de l’état d’urgence

Bien que l’état d’urgence ait été levé le mardi 28 mai, le haut-commissariat de la République a indiqué que certaines mesures restent en place, telles que l’interdiction des rassemblements, de la vente et du transport d’armes, de la vente d’alcool, ainsi que le couvre-feu de 18 heures à 6 heures. Ces mesures demeurent en vigueur sur l’ensemble du territoire français.

Une décision contestée mais confirmée

Malgré la contestation des requérants pour défaut d’urgence, le Conseil d’État a maintenu sa décision de bloquer temporairement le réseau social, soulignant l’importance de l’intérêt public pour la sécurité. Il a également noté que les autres réseaux sociaux et médias restent accessibles, limitant ainsi l’impact de cette mesure sur la liberté d’expression.