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Les élections législatives au Royaume-Uni : Les travaillistes en tête des sondages avec des démissions massives chez les conservateurs
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Les élections législatives au Royaume-Uni : Les travaillistes en tête des sondages avec des démissions massives chez les conservateurs

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Le Parlement britannique dissous en vue des élections

Le Parlement britannique a été officiellement dissous en prévision des élections législatives du 4 juillet prochain. Ce scrutin s’annonce comme une possible transition politique majeure pour le Royaume-Uni, alors que les travaillistes occupent actuellement la première place dans les sondages devant les conservateurs au pouvoir.

Les travaillistes en tête des sondages

Après quatorze ans dans l’opposition, le Labour se trouve en position de force à l’approche des élections. Son chef, Keir Starmer, est perçu comme le favori pour prendre la tête du gouvernement, notamment grâce à son expérience en tant qu’ancien avocat spécialisé dans les droits de l’homme. De son côté, le premier ministre conservateur Rishi Sunak peine à redresser la barre pour son parti, en chute libre dans les sondages.

Une campagne électorale mouvementée

Malgré une tentative pour reprendre l’initiative en avançant la date des élections, Rishi Sunak n’a pas encore réussi à inverser la tendance défavorable pour les conservateurs. Les travaillistes sont en tête avec 45 % d’intentions de vote en moyenne, contre seulement 23 % pour les Tories. La campagne électorale s’annonce intense et cruciale pour l’avenir politique du Royaume-Uni.

Démissions en masse des conservateurs au Royaume-Uni

Parmi eux figurent 77 conservateurs, un exode sans précédent pour un parti au pouvoir

Certains élus de la majorité ont choisi de jeter l’éponge face à des sondages calamiteux D’autres, de tous bords, préfèrent se reconvertir ou consacrer plus de temps à leur famille, épuisés par des années plombées par le Brexit, les scandales politiques de l’ère Boris Johnson et généralement une hostilité croissante du public

Tendances politiques en vue des élections à venir

Parmi les tories qui se représentent, certains n’ont pas caché leur agacement d’avoir été pris au dépourvu Steve Baker, le secrétaire d’Etat chargé de l’Irlande du Nord, a maintenu ses vacances en Grèce, expliquant qu’il y préparerait sa campagne Pour tenter de redresser la barre, Rishi Sunak espère gagner des points au cours des débats prévus avec Keir Starmer, le premier étant prévu mardi 4 juin sur la chaîne de télévision ITV Il a pour l’instant surtout visé le cœur de l’électorat conservateur, plutôt âgé, en proposant un service national pour les jeunes de 18 ans ou des baisses d’impôts pour les retraités

L’évolution du Labour et ses potentiels obstacles

Le Labour cherche à profiter de la lassitude du public envers les conservateurs, victimes de leurs incessantes querelles internes, associés au déclin des services publics – notamment de santé – ainsi qu’aux difficultés économiques des deux dernières années, avec une chute du pouvoir d’achat Symbole du recentrage méthodiquement opéré par Keir Starmer depuis 2020, ce parti a reçu cette semaine le soutien de 120 personnalités du patronat, autrefois vent debout contre le programme de Jeremy Corbyn Cette stratégie a cependant connu un premier accroc cette semaine lorsque Diane Abbott, la première femme noire élue députée et figure de la gauche britannique, a dénoncé la volonté du Labour, selon elle, de lui refuser l’investiture Keir Starmer a assuré que le sort de cette responsable politique, qui avait été suspendue en 2023 pour des propos sur le racisme, n’était pas décidé Mais le traitement réservé à cette élue très respectée de 70 ans, dont trente-sept en tant que députée, a suscité de vives critiques