La Corée du Nord tire un nouveau missile balistique, Séoul en alerte
2 minutesLa Corée du Nord tire un nouveau missile balistique, annonce Séoul
Jeudi 30 mai, l’armée sud-coréenne a rapporté que la Corée du Nord a tiré un missile balistique non spécifié en direction de la mer de l’Est, connue également sous le nom de mer du Japon. Ce tir fait suite à une récente tentative de lancement de satellite espion qui s’est soldée par un échec.
Réactions de Tokyo et Séoul
Les garde-côtes japonais et le bureau du premier ministre ont confirmé le tir d’un missile balistique présumé par la Corée du Nord et ont indiqué qu’ils étaient en train de recueillir davantage d’informations à ce sujet. En parallèle, l’état-major interarmées de la Corée du Sud n’a pas fourni de détails supplémentaires dans sa déclaration.
L’échec de la tentative de lancement de satellite
Cette nouvelle provient peu de temps après que la Corée du Nord ait admis l’échec de sa dernière tentative de mise en orbite d’un satellite espion. En effet, lundi, les autorités nord-coréennes ont annoncé qu’il y avait eu une explosion en plein vol. Des images diffusées par la chaîne publique japonaise NHK ont montré un projectile enflammé dans le ciel nocturne qui a fini par éclater en une boule de flammes.
La tension monte dans la péninsule coréenne
La chaîne a précisé qu’elle l’avait filmé depuis le nord-est de la Chine au moment de la tentative de lancement. La mise en orbite d’un satellite de reconnaissance est depuis longtemps une priorité pour le régime de Kim Jong Un, qui a affirmé y être parvenu en novembre, après deux tentatives infructueuses en 2023.
Provocation nord-coréenne : plusieurs missiles balistiques tirés vers la mer du Japon
Le 17 mai, l’armée sud-coréenne avait rapporté que plusieurs missiles balistiques à courte portée avaient été tirés par son voisin vers la mer du Japon. Depuis 2006, Pyongyang fait l’objet d’une série de sanctions de l’ONU qui ont été renforcées plusieurs fois par la suite, mais a néanmoins poursuivi le développement de ses programmes nucléaires et d’armement. Washington et Séoul affirment que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a expédié des armes à Moscou, ce qui tomberait sous les sanctions des Nations unies.
Pyongyang accentue sa rhétorique belliqueuse
Depuis le début de l’année, le pays a qualifié la Corée du Sud de « principal ennemi », a fermé les agences consacrées à la réunification et au dialogue intercoréen et a menacé d’entrer en guerre pour toute violation de son territoire « ne serait-ce que de 0,001 millimètre ».