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Exclusion de Sébastien Delogu : réactions vives et tensions à l'Assemblée Nationale
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Exclusion de Sébastien Delogu : réactions vives et tensions à l'Assemblée Nationale

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Exclusion du député LFI Sébastien Delogu

Le député Sébastien Delogu (LFI) exclu pour quinze jours de l’Assemblée nationale

Le député des Bouches-du-Rhône Sébastien Delogu (La France insoumise) a été exclu pour quinze jours de l’Assemblée nationale suite à un incident survenu lors de la séance des questions au gouvernement. En effet, lors de cette séance, M. Delogu a brandi un drapeau palestinien dans l’hémicycle, en contradiction avec le règlement de l’Assemblée.

Réaction des différents groupes parlementaires

La sanction, qui prévoit également la privation de la moitié de son indemnité parlementaire pendant deux mois, a été approuvée par la majorité, la droite et l’extrême droite. En revanche, la gauche s’est largement prononcée contre lors d’un vote par « assis levé » dans l’hémicycle.

La présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, a qualifié le comportement de M. Delogu d’« inadmissible » et a appelé à une réunion d’urgence du bureau de l’Assemblée pour statuer sur ce cas.

Contexte de l’incident

Interrogé par la presse, Sébastien Delogu a justifié son geste en tant qu’« initiative personnelle », mais le règlement de l’Assemblée prévoit des sanctions en cas de manifestations perturbant l’ordre ou provoquant une scène tumultueuse.

Par ailleurs, lors de la même séance, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a évité de répondre à une question sur la reconnaissance de l’Etat palestinien, alors que l’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont récemment franchi ce pas symbolique.

Débat politique à l’Assemblée Nationale française

Lors des questions au gouvernement à l’Assemblée Nationale le mardi 28 mai, la cheffe de file des députés écologistes, Cyrielle Châtelain, a interrogé le Premier ministre sur la reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France. Gabriel Attal n’a pas donné de réponse claire à cette question.

Tensions entre les députés

Cyrielle Châtelain a critiqué la réponse de Gabriel Attal, la qualifiant de “minable et politicienne”. Elle a également questionné la position de la France concernant des sanctions à l’encontre du gouvernement israélien suite à l’offensive sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Gabriel Attal a reproché à Cyrielle Châtelain de ne pas mentionner la situation des otages français détenus, affirmant qu’il est essentiel d’appeler à leur libération en plus d’un cessez-le-feu.

Position des écologistes et du gouvernement

Cyrielle Châtelain avait souligné l’engagement des écologistes dans la demande de libération des otages retenus par les terroristes du Hamas depuis plus de sept mois. Le débat entre les deux partis politiques souligne les divergences de points de vue sur les questions internationales sensibles.