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Catherine Vautrin met en garde : la modification des critères d'éligibilité à l'aide à mourir pourrait rompre l'équilibre du projet de loi

Catherine Vautrin met en garde : la modification des critères d'éligibilité à l'aide à mourir pourrait rompre l'équilibre du projet de loi

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Catherine Vautrin met en garde contre la modification des critères d’éligibilité

La ministre de la santé, Catherine Vautrin, a averti que modifier les critères d’éligibilité à l’aide à mourir risquerait de rompre l’équilibre du projet de loi actuellement débattu à l’Assemblée nationale.

Retour à la version initiale du projet de loi souhaité

Catherine Vautrin a insisté sur l’importance du discernement du patient jusqu’au bout, soulignant que la volonté libre et éclairée du patient doit rester le pilier absolu du texte. Elle a également exprimé son attachement à un texte d’équilibre tout en répondant à une demande sociétale claire, affirmant que le gouvernement souhaite un retour à la version initiale du texte.

Débats en cours à l’Assemblée nationale

Environ 4 000 personnes par an pourraient être concernées par l’aide à mourir dans le périmètre précis défini par le gouvernement, majoritairement des patients atteints de cancers en phase terminale ou de maladies neurodégénératives graves. Les discussions en première lecture à l’Assemblée nationale se poursuivront pendant deux semaines, avec un vote prévu le 11 juin avant la transmission du texte au Sénat à la rentrée prochaine.

Débat à l’Assemblée nationale sur le projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie

L’Assemblée nationale a entamé le débat sur le projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie à partir du 27 mai. Ce texte, qui comporte seize articles visant à autoriser une “aide à mourir”, suscite de vifs désaccords en France.

Points de tensions et arguments en jeu

Plusieurs modifications ont déjà été apportées au texte lors de son examen en commission spéciale, parfois malgré l’opposition du gouvernement. Notamment, le critère du “pronostic vital engagé à court ou moyen terme” a été remplacé par celui de la “phase avancée ou terminale” d’une maladie.

Dans cette vidéo, nous passons en revue les principaux points de tension entourant ce projet de loi, tout en exposant les arguments avancés par chacun des camps.

Consultation des responsables religieux par Emmanuel Macron

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur les avis des responsables religieux français consultés par Emmanuel Macron en amont de ce projet de loi, nous vous invitons à consulter notre décryptage ci-dessous.