Gitanas Nauseda réélu président de Lituanie avec une large victoire
2 minutesRéélection de Gitanas Nauseda en Lituanie
Le président sortant de la Lituanie, Gitanas Nauseda, a remporté un nouveau mandat lors du second tour des élections. Les questions de sécurité ont été au cœur de la campagne électorale dans ce pays de 2,8 millions d’habitants.
Résultats et élection de Nauseda
Après le dépouillement de 80% des bulletins, la Commission électorale a crédité Gitanas Nauseda de 76% des suffrages. Sa rivale, la première ministre Ingrida Simonyte, a reconnu sa défaite et a félicité le président réélu. Nauseda a déclaré devant la presse à Vilnius que le peuple lituanien lui avait accordé sa confiance et qu’il chérirait ce crédit. Fort de cinq ans d’expérience, il prévoit d’utiliser cette confiance pour le bien-être de tous les habitants de la Lituanie.
Parcours de Gitanas Nauseda
Avant son élection en 2019, Gitanas Nauseda a mené une longue carrière dans le secteur bancaire. Cette réélection lui permettra de continuer à mettre son expérience au service de son pays et de poursuivre ses objectifs pour la Lituanie.
Président lituanien soutenu par le Parti social-démocrate
Le président en exercice de la Lituanie bénéficie du soutien du Parti social-démocrate pour l’élection présidentielle, en raison du haut niveau de confiance des électeurs et de son prestige sur la scène internationale. La décision de ne pas présenter de candidat concurrent repose également sur des considérations sécuritaires.
Politique de sécurité et de défense en Lituanie
Le président lituanien est chargé de la politique de défense et de la politique étrangère, tout en ayant la responsabilité de consulter le gouvernement et le parlement pour la nomination des hauts responsables. Dans ce pays de 2,8 millions d’habitants partageant des frontières avec la Biélorussie et l’enclave russe de Kaliningrad, la question de la sécurité est au cœur des préoccupations politiques.
Renforcement de la défense en Lituanie
Le Parlement lituanien a récemment voté en faveur d’un budget minimum consacré à la défense représentant 3 % du PIB à partir de 2025. En parallèle, des fortifications permanentes seront installées à des points stratégiques de la frontière dans les prochains mois, en complément des “parcs de contre-mobilité” disséminés dans tout le pays pour stocker du matériel destiné à contrer une éventuelle force ennemie.