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Répression policière lors de manifestations pour le climat : des militants toujours en garde à vue
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Répression policière lors de manifestations pour le climat : des militants toujours en garde à vue

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Treize militants pour le climat toujours en garde à vue après une manifestation devant Amundi

Selon le parquet de Paris, 13 militants pour le climat sont toujours en garde à vue après avoir été interpellés lors d’une manifestation devant les locaux du gestionnaire d’actifs Amundi. Sur les 201 personnes arrêtées lors du rassemblement, 188 ont été relâchées.

Manifestation devant Amundi, actionnaire de TotalEnergies

Vendredi matin, plusieurs dizaines de manifestants ont perturbé l’assemblée générale d’Amundi, reprochant à la société d’être l’un des principaux actionnaires de TotalEnergies. Le géant pétrolier tenait également son assemblée générale le même jour, dans un contexte de haute sécurité policière.

Nombreuses interpellations et procédures classées

Suite à la manifestation, plusieurs centaines de militants ont été encerclés par les forces de l’ordre. Au total, 201 personnes ont été placées en garde à vue pour “participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou dégradations”. Parmi eux, 186 ont vu leur procédure classée, pour différentes raisons telles que “absence d’infraction” ou “irrégularité de la procédure”.

Répression policière lors d’une manifestation d’Extinction Rebellion

La Préfecture de police accusée d’abus de privation de liberté

Lors d’une manifestation organisée par Extinction Rebellion, la Préfecture de police a été vivement critiquée pour avoir utilisé des méthodes répressives inacceptables. Les militants, soutenus par des personnalités politiques et des groupes de défense des communautés autochtones, exigeaient l’abandon de plusieurs projets miniers dans plusieurs pays.

Une répression brutale et disproportionnée

Extinction Rebellion a dénoncé dans un communiqué la manière dont la Préfecture de police a géré la manifestation, qualifiant les lourds dispositifs policiers mis en place d’abusifs. De son côté, l’association Attac a condamné une répression brutale, disproportionnée et indiscriminée envers les manifestants.

Des personnalités politiques et des communautés autochtones présentes

La manifestation a rassemblé des personnalités politiques telles que la députée écologiste Sandrine Rousseau et la tête de liste des “insoumis” aux élections européennes, Manon Aubry. Des groupes représentant des communautés autochtones du Pérou et d’Ouganda étaient également présents pour exprimer leur opposition à des projets de TotalEnergies dans ces pays.