Emmanuel Macron prêt à débattre avec Marine Le Pen avant les élections européennes : une confrontation polémique en vue
2 minutesEmmanuel Macron prêt à débattre avec Marine Le Pen avant les élections européennes
Le président Emmanuel Macron s’est dit “prêt à débattre maintenant” avec Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national (RN) à l’Assemblée nationale, en prévision des élections européennes du 9 juin. Selon lui, ces élections joueront un rôle crucial dans le destin de la France. Il se tient à disposition de Marine Le Pen pour ce débat, estimant que ce serait moins pertinent une fois l’élection passée.
Une exigence de Marine Le Pen pour accepter le débat
Marine Le Pen a réagi à cette proposition en demandant que le président s’engage à démissionner ou à dissoudre l’Assemblée en cas de défaite de la liste Renaissance aux élections européennes. Elle avait précédemment envisagé un débat post-électoral, mais se montre désormais ouverte à un affrontement avant le scrutin du 9 juin.
Un débat entre les deux candidats qui suscite l’intérêt
L’idée d’un débat entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron avait déjà été évoquée ces derniers jours dans les médias. La liste soutenue par Macron, menée par Valérie Hayer, est en difficulté dans les sondages face à celle du Rassemblement national. Les électeurs attendent avec intérêt cette confrontation entre les deux personnalités politiques majeures en France.
Les intentions de vote à quinze jours du scrutin
Selon différentes enquêtes d’opinion, le Rassemblement national recueille de 30 % à 33 % des intentions de vote à quinze jours du scrutin, devant la majorité macroniste autour de 16 % et la liste PS-Place Publique de Raphaël Glucksmann, donnée entre 14 et 15 %.
La réaction du chef de l’Etat
Mais, le chef de l’Etat affirme : « Je n’ai jamais cru aux sondages. On verra le 9 juin ». Il exhorte toutefois les Français à se garder des candidats lepénistes en les incitant à « réveiller-vous et à les regarder de près ! »
Les critiques envers le parti politique
« Ce qui me frappe, c’est à quel point ce parti politique change d’avis tout le temps. Ils voulaient sortir de l’euro. Ensuite, ils disaient qu’ils n’appliqueraient pas les traités. Là, ils ne disent plus rien de ça, c’est fou ! (…) Comme sur la Nouvelle-Calédonie… Pendant des années, ils ont dit aux gens : “Avec nous, vous resterez français, le corps électoral sera totalement dégelé”. Et là, ils ne veulent même plus respecter les accords de Nouméa ! Quand ça chauffe, ils tournent casaque », ajoute-t-il.