**Au sommet de l'Himalaya : Charles Dubouloz et Symon Welfringer ouvrent une voie inédite sur le Hungchi**
2 minutesExploit alpinistique en Himalaya : une nouvelle voie ouverte par Charles Dubouloz et Symon Welfringer
La performance des alpinistes français Charles Dubouloz et Symon Welfringer ne passe pas inaperçue : le samedi 18 mai, ils ont réussi à atteindre le sommet du Hungchi, un pic de 7029 mètres situé à la frontière entre le Népal et le Tibet, en empruntant une voie jusqu’alors inexplorée.
Une ascension semée de défis techniques
Partant le 17 mai à l’aube depuis leur camp de base avancé, les deux grimpeurs ont dû affronter un parcours exigeant, avec 1700 mètres de dénivelé à gravir. Malgré les difficultés rencontrées, notamment la fatigue de Symon Welfringer due à une infection pulmonaire contractée pendant l’acclimatation, le duo a persévéré pour atteindre le sommet dans l’après-midi du 18 mai.
Retour mouvementé et danger imminent
La descente n’a pas été de tout repos pour Charles Dubouloz et Symon Welfringer, confrontés à un brouillard dense et une tempête approchant. Contraints de bivouaquer à 300 mètres en-dessous du sommet, ils ont dû abandonner leur tente pour se frayer un chemin vers l’est, dans des conditions périlleuses. Une nuit supplémentaire à une telle altitude aurait représenté un danger mortel pour les deux alpinistes, les plongeant dans l’incertitude totale et l’urgence de trouver un chemin vers la sécurité.
Exploit alpin : une ascension inédite du duo français Dubouloz et Welfringer
Le récit d’une ascension périlleuse
Après des heures de rappel, Charles Dubouloz et Symon Welfringer parviennent en milieu de journée sur un glacier situé à 5 500 mètres d’altitude. Malgré les conditions difficiles et le manque de visibilité dû aux chutes de neige, les deux alpinistes sont sains et saufs. Ils atteindront leur camp de base, de nuit, le 19 mai après trois jours d’expédition.
Une première ascension en style alpin
Dubouloz et Welfringer réalisent la première ascension en style alpin du Hungchi, un sommet peu fréquenté. Cette approche, sans porteurs, sans oxygène et sans cordes fixes, est considérée comme légère, agile et rapide. La dernière ascension enregistrée de ce sommet remontait aux années 2000, par des cordées japonaises et sud-coréennes en style himalayen.
La ligne “Le cavalier sans tête” : un choix audacieux
La réussite du duo français s’explique également par le choix de la ligne d’ascension, repérée uniquement à la jumelle et nommée en référence à une chanson de Damien Saez. Ce parcours évoque l’esprit d’exploration des expéditions françaises en Himalaya. Dubouloz et Welfringer, habitués des défis extrêmes, ont déjà réalisé des exploits similaires par le passé.