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Réclusion criminelle à perpétuité demande contre trois responsables du régime syrien à Paris
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Réclusion criminelle à perpétuité demande contre trois responsables du régime syrien à Paris

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Réclusion criminelle à perpétuité requise à Paris

La réclusion criminelle à perpétuité a été demandée contre trois hauts responsables du régime syrien devant la cour d’assises de Paris pour leur complicité présumée dans des crimes contre l’humanité.

Des accusations graves

Les accusés sont soupçonnés d’avoir joué un rôle dans la disparition forcée et la mort de Mazzen Dabbagh et de son fils Patrick, deux Franco-Syriens arrêtés à Damas en 2013 et déclarés morts en août 2018 après avoir été transférés dans un centre de détention.

Des mandats d’arrêt toujours en vigueur

L’avocate générale a également demandé le maintien des mandats d’arrêt visant Ali Mamlouk, Jamil Hassan et Abdel Salam Mahmoud, en raison de leur position hiérarchique et de leur implication présumée dans ces crimes.

Un procès historique à Paris

Le pôle crimes contre l’humanité du tribunal judiciaire de Paris a mené des investigations concluant que Mazzen et Patrick Dabbagh auraient subi des tortures ayant entraîné leur mort. Mais au delà de leur cas, c’est le caractère massif des exactions commises par le régime syrien sur sa population civile qui ont animé les débats de ce procès inédit.

Une politique répressive d’Etat dénoncée

L’avocate générale a souligné que les faits dont ont été victimes les accusés s’inscrivent dans un contexte où des dizaines voire des centaines de milliers de Syriens ont subi des exactions similaires. Elle a également démontré que le régime de Bachar Al-Assad menait une politique répressive d’Etat, orchestrée par les plus hauts niveaux de la hiérarchie et mise en place localement dans chaque gouvernorat. Selon elle, les accusés seraient les architectes de ce système et devraient donc être condamnés pour complicité de crimes contre l’humanité et de délit de guerre.