Occupation des locaux de l'ENS et de l'EHESS en soutien au peuple palestinien : réactions et controverses
2 minutesOccupation des locaux de l’ENS Paris en soutien au peuple palestinien : fermeture temporaire
La direction de l’Ecole normale supérieure a pris la décision de fermer ses locaux de la rue d’Ulm à Paris suite à l’installation d’un campement en soutien au peuple palestinien par une trentaine d’étudiants. Selon la direction, seuls les élèves logeant sur place sont autorisés à entrer, et des solutions alternatives sont en cours d’élaboration pour les activités habituelles.
Situation actuelle et mesures prises
Environ trente étudiants, provenant de différents établissements et pas uniquement de l’ENS, occupent actuellement la cour principale de l’école. L’établissement compte environ 200 internes sur le site de la rue d’Ulm et un total de 2 500 étudiants répartis sur différents sites. Aucune intervention des forces de l’ordre n’a eu lieu jusqu’à présent pour évacuer les militants. La direction de l’ENS exprime sa solidarité avec toutes les victimes et condamne les crimes de guerre, tout en prônant une solution pacifique et un cessez-le-feu à Gaza.
Objectif de la fermeture temporaire
La fermeture des locaux est motivée par la volonté de préserver la sécurité des personnes et des lieux, ainsi que par la recherche d’un règlement pacifique de la situation. L’école affirme son souhait de voir l’occupation se terminer pour permettre une réouverture des locaux dans des conditions normales.
Intervention policière à l’EHESS pour mettre fin à une occupation propalestinienne
Les forces de l’ordre sont intervenues la semaine dernière dans des locaux de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) pour mettre fin à une occupation de militants propalestiniens, démarrée trois jours plus tôt. Cette action intervient dans un contexte de mobilisation en France, en écho à des événements similaires sur des campus américains.
Réactions et controverse autour de l’intervention
Un membre du comité de mobilisation pour la Palestine, souhaitant conserver l’anonymat, a exprimé des regrets quant à la “fermeture abusive” des locaux de l’EHESS. Selon lui, des débats étaient en cours en présence d’étudiants et de chercheurs, et l’occupation ne représentait aucun risque. Cette intervention des forces de l’ordre fait écho aux actions similaires ayant eu lieu à Sciences Po Paris et à la Sorbonne, suscitant des débats politiques en pleine campagne des élections européennes.