Un infirmier militaire français se suicide en prison après avoir été accusé du meurtre d'un soldat tchadien: le drame en détention
3 minutesUn infirmier militaire français se suicide en prison après avoir été accusé du meurtre d’un soldat tchadien
Les circonstances de l’affaire
En septembre 2023, un soldat tchadien est retrouvé mortellement touché par plusieurs balles après être venu se faire soigner un doigt infecté par un infirmier militaire français. Selon le récit de ce dernier, le soldat l’aurait attaqué avec un scalpel, le contraignant à tirer en légitime défense.
Le drame en détention
Mise en examen pour homicide volontaire et incarcéré à la prison de Fresnes, l’infirmier militaire, Pierre-Olivier K, s’est malheureusement suicidé quatre jours après son placement en détention provisoire. Les proches du dossier rapportent que malgré les rondes régulières, il n’y avait pas de signes précurseurs alarmants chez le jeune homme avant son geste tragique.
Les réactions et les suites judiciaires
Les parents et le conjoint de Pierre-Olivier K réclament l’ouverture d’une enquête pour homicide involontaire et mise en danger de la vie d’autrui. Ils dénoncent le choix des magistrats d’avoir incarcéré leur proche, considérant que cette décision a contribué à sa mort. Une plainte contre X a été déposée et le père de l’infirmier a partagé le désarroi de son fils avant son suicide, qui se sentait trahi par son incarcération qu’il ne comprenait pas.
Un soldat retrouvé mort après une confrontation avec un patient à l’antenne militaire de Faya Largeau
Selon le parquet de Paris, un soldat français a été retrouvé « mortellement touché par plusieurs balles » à l’antenne militaire de l’emprise Faya Largeau au Tchad.
Confrontation violente entre le soldat et le patient
D’après le récit de l’infirmier présent sur les lieux, le patient tchadien aurait attaqué soudainement le soldat avec un scalpel. Le soldat aurait alors riposté en faisant des sommations et en braquant son arme. Malgré cela, le patient aurait persisté à le menacer avec une paire de ciseaux, poussant le soldat à ouvrir le feu. Un autre militaire intervenant aurait également tiré. Une enquête a été ouverte au Tchad pour faire la lumière sur cet incident.
Une version des faits remise en question
La version de l’infirmier est remise en question par le parquet, qui affirme que le patient a été victime de tirs mortels dans le dos alors qu’il se dirigeait vers la sortie. De plus, les blessures du soldat sont considérées comme bénignes et pourraient avoir été auto-infligées. Le patient ne présentait aucune trace de sang et seul l’ADN du soldat a été retrouvé sur le scalpel.
Après l’incident, l’infirmier a été évacué pour des soins médicaux et hospitalisé en psychiatrie en France. Malgré cela, il a pu réintégrer son domicile et reprendre une vie normale. Ses obsèques ont eu lieu ce vendredi.