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La Cour internationale de justice ordonne à Israël d'arrêter son offensive militaire à Rafah : Les détails de la décision historique
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La Cour internationale de justice ordonne à Israël d'arrêter son offensive militaire à Rafah : Les détails de la décision historique

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La Cour internationale de justice ordonne à Israël d’arrêter son offensive militaire à Rafah

La Cour internationale de justice (CIJ), plus haute juridiction des Nations unies, a ordonné à Israël d’arrêter “immédiatement” son offensive militaire à Rafah. Cette décision juridiquement contraignante a été prise suite à la saisie de la CIJ par l’Afrique du Sud, qui accusait Israël de génocide à Gaza.

Une demande d’arrêt des opérations militaires et d’accès à l’aide humanitaire

L’Afrique du Sud avait demandé à la CIJ d’ordonner à Israël de cesser immédiatement toutes ses opérations militaires à Rafah et de faciliter l’accès à l’aide humanitaire dans la région. Selon Pretoria, le “génocide” commis par Israël aurait atteint un “niveau horrible”, avec des allégations de fosses communes, actes de torture et blocage de l’aide humanitaire.

Israël réfute les accusations de génocide et dénonce une caricature de la réalité

Israël a répondu aux accusations portées par l’Afrique du Sud en dénonçant une affaire “complètement déconnectée” de la réalité et qualifiée de “caricature” de la convention des Nations unies sur le génocide. L’Etat hébreu conteste avoir violé ladite convention et rejette les accusations portées à son encontre.

Situation tendue à Rafah malgré les évacuations massives

Avant son incursion au sol, l’armée israélienne avait ordonné des évacuations massives de Rafah où elle affirme vouloir détruire les derniers bataillons du Hamas, son réseau de tunnels, et sauver les otages. Selon l’ONU, ces opérations ont provoqué le déplacement de 800 000 personnes, tandis qu’un million de Palestiniens à Gaza font face à des « niveaux de faim catastrophiques ».

La Cour internationale de justice intervient, mais pas de cessez-le-feu

La cour, saisie à la fin de décembre par l’Afrique du Sud, a ordonné en janvier à Israël de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir tout acte de génocide et permettre l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza. Cependant, elle n’est pas allée jusqu’à ordonner un cessez-le-feu. Pour Pretoria, l’évolution de la situation sur le terrain – notamment à Rafah – nécessitait une nouvelle ordonnance de la CIJ.

Demandes de mandats d’arrêt après des crimes présumés

Cette décision survient quelques jours après que le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a demandé des mandats d’arrêt contre le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, son ministre de la défense et trois dirigeants du Hamas, pour des crimes présumés commis dans la bande de Gaza et en Israël.