Les défis économiques du Maroc : l'opposition critique le gouvernement

Critiques de l’opposition envers le gouvernement marocain

Le gouvernement d’Aziz Akhannouch fait face à de vives critiques de la part de l’opposition au Maroc.

Priorité à l’emploi pour le premier ministre

Le premier ministre Aziz Akhannouch est sous pression pour faire de l’emploi sa priorité absolue pour la suite de son mandat, alors que le chômage atteint des niveaux record dans le pays.

Jeunesse marocaine en difficulté

La jeunesse marocaine est particulièrement touchée, avec un Marocain sur quatre âgé de 15 à 24 ans qui se retrouve sans emploi, études ou formation, selon un avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Sécheresse : inquiétudes pour l’emploi en milieu rural

Selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), la persistance de la sécheresse a conduit à la non-renouvellement d’environ un million d’emplois ruraux entre 2016 et 2023. Cette situation soulève de sérieuses inquiétudes quant à l’avenir des travailleurs ruraux au Maroc.

Tensions gouvernementales face aux chiffres officiels

Les statistiques officielles ont suscité des réactions au sein du gouvernement marocain. Le ministre de l’industrie et du commerce a remis en question la fiabilité des chiffres du HCP, tandis que des membres de l’opposition ont dénoncé une tentative de décrédibilisation d’organismes indépendants. Les remontrances portent également sur le taux de croissance économique, qui bien que en hausse, reste en dessous des attentes du gouvernement.

Des investissements massifs prévus pour relancer l’économie

Face à ces défis, le gouvernement mise désormais sur de grands projets d’investissement pour relancer l’économie. Des chantiers tels que les infrastructures pour la Coupe du monde de football en 2030, l’autoroute électrique entre Dakhla et Casablanca, les lignes à grande vitesse, les infrastructures hydrauliques, ou encore les gazoducs, représentent un espoir pour la création d’emplois et le redressement économique.