OpenAI signe un accord de 250 millions de dollars avec News Corp pour enrichir ChatGPT, malgré les poursuites judiciaires et les polémiques

OpenAI signe un accord avec News Corp

Un nouvel accord a été signé entre OpenAI et le groupe de médias News Corp, propriétaire notamment du « Wall Street Journal » et du « New York Post ». Cet accord permet à la start-up d’intelligence artificielle d’utiliser les contenus de plusieurs titres de News Corp pour enrichir son outil ChatGPT.

Accès aux contenus de plusieurs titres

L’accord entre OpenAI et News Corp donne accès aux contenus de plusieurs titres du groupe de médias, tels que le Wall Street Journal, le New York Post, The Sun, The Times, The Sunday Times et The Australian. Ce partenariat va permettre à OpenAI d’améliorer ses produits en utilisant ces contenus pour répondre aux questions des utilisateurs.

Un accord de plusieurs années

Cet accord, d’une durée de plusieurs années, ne divulgue pas les détails financiers explicitement. Cependant, selon des sources proches citées par le Wall Street Journal, le montant de l’accord s’élèverait à plus de 250 millions de dollars sur cinq ans, incluant des crédits pour l’utilisation de la technologie d’OpenAI. Le président-directeur général de News Corp, Robert Thomson, a souligné l’importance de la qualité du journalisme dans ce partenariat.

OpenAI et ses rivaux accusés de violation du droit d’auteur

Depuis plusieurs mois, de nombreuses voix s’élèvent contre OpenAI et ses rivaux concernant des violations du droit d’auteur dans le domaine de l’intelligence artificielle générative.

Poursuites judiciaires et plaintes contre OpenAI et Microsoft

Fin décembre 2023, le New York Times a décidé d’engager des poursuites contre OpenAI et Microsoft. De plus, huit journaux de la presse locale américaine ont également déposé plainte fin avril pour des faits similaires.

Accords de licence avec des médias et polémiques

Le créateur de ChatGPT a tenté de calmer le jeu en négociant des accords de licence de contenus avec des médias tels que Le Monde, l’agence de presse AP, le groupe allemand Axel Springer, ou encore le conglomérat espagnol Prisa Media afin d’enrichir ses modèles. Cependant, cela n’a pas empêché de nouvelles polémiques, notamment après les accusations de l’actrice Scarlett Johansson contre OpenAI. Cette dernière a affirmé que sa voix avait été copiée sans son consentement pour un nouvel assistant vocal. Suite à ces révélations, le directeur général d’OpenAI, Sam Altman, a présenté ses excuses et annoncé la suspension de cette voix nommée Sky.