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Libérée, mais surveillée : le combat de Zhang Zhan contre la politique anti-Covid chinoise
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Libérée, mais surveillée : le combat de Zhang Zhan contre la politique anti-Covid chinoise

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Zhang Zhan, blogueuse critique de la politique anti-Covid chinoise, libérée après quatre ans de prison

La blogueuse chinoise Zhang Zhan, connue pour ses critiques envers la politique sanitaire de la Chine pendant la pandémie de Covid, a finalement été libérée après quatre ans de détention.

Une surveillance maintenue

L’ex-avocate quadragénaire, considérée parfois comme une journaliste citoyenne, reste sous surveillance malgré sa libération. Sa liberté de mouvement est toujours limitée, selon les organisations de défense des droits humains.

Des vidéos critiques de la politique sanitaire

Zhang Zhan s’était rendue à Wuhan en février 2020, point de départ de la pandémie de Covid-19 en Chine. Elle avait publié des vidéos critiquant la politique sanitaire des autorités chinoises, qualifiant certaines mesures de “grave violation des droits humains”. Ces publications lui ont valu une condamnation pour “provocation aux troubles” en fin d’année 2020.

Zhang Zhan libérée mais sous surveillance

Une vidéo diffusée par Reporters sans frontières dévoile que Zhang Zhan, la blogueuse chinoise, a été libérée comme prévu. Dans cette vidéo, elle déclare avoir été déposée chez son grand frère à Shanghai le 13 mai à 5 heures du matin, remerciant tous ceux qui l’ont soutenue.

Surveillance accrue malgré sa libération

Malgré sa libération, Zhang Zhan reste sous surveillance étroite, selon X Jane Wang, militante basée au Royaume-Uni. Les contacts de la blogueuse avec le monde extérieur et sa vie quotidienne sont surveillés de près, ce qui suscite des inquiétudes quant à sa véritable liberté.

RSF et militants des droits humains restent vigilants

Reporters sans frontières ainsi que des militants des droits humains restent préoccupés par la situation de Zhang Zhan. Pour eux, une libération partielle ne signifie pas une réelle liberté. La blogueuse avait mené une grève de la faim en prison pour protester contre sa condamnation, ce qui avait suscité des préoccupations quant à sa santé.