Valérie Hayer s'oppose fermement à la collaboration des libéraux néerlandais avec l'extrême droite au Parlement européen
2 minutesValérie Hayer prend position contre la présence des libéraux néerlandais alliés à l’extrême droite au Parlement européen
Valérie Hayer, tête de liste de la majorité aux élections européennes, a déclaré mardi 21 mai que les libéraux néerlandais, alliés au Parti pour la liberté (PVV, extrême droite) dans le cadre d’un accord gouvernemental aux Pays-Bas, ne devraient pas continuer à siéger au sein du groupe centriste Renew du Parlement européen.
Des valeurs non respectées selon Valérie Hayer
Selon Valérie Hayer, cette alliance va à l’encontre des valeurs du groupe Renew. Elle a affirmé sur BFM-TV - RMC que le cordon sanitaire contre l’extrême droite a toujours été respecté et qu’elle prendra ses responsabilités pour que ces valeurs soient maintenues après les élections.
La députée européenne prévoit de discuter avec les membres du groupe le 10 juin, conformément aux statuts du groupe, afin de clarifier la situation après les élections.
Un gouvernement de coalition aux Pays-Bas sans le leader du PVV comme premier ministre
Aux Pays-Bas, un accord a été trouvé pour former un gouvernement de coalition, après la victoire électorale de Geert Wilders, leader du PVV, il y a près de six mois. Celui-ci ne sera pas le premier ministre.
Un accord de coalition controversé entre quatre partis aux Pays-Bas
Un accord de coalition vient d’être conclu aux Pays-Bas entre quatre partis politiques majeurs : le PVV, le Mouvement agriculteur-citoyen (BBB, agrarien), le Nouveau Contrat social (NSC, centre droit) et le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD, libéral), membre du groupe Renew au Parlement européen.
Des critiques venant de la France
Cet accord de coalition suscite de vives critiques en France, notamment de la part de Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique pour les élections européennes. Il dénonce la politique d’asile “la plus stricte” jamais envisagée aux Pays-Bas, permettant même de s’affranchir des règles européennes. Glucksmann souligne notamment le partenariat gouvernemental entre des partis libéraux et l’extrême droite, faisant référence aux accords passés en Suède entre le groupe d’Emmanuel Macron et l’extrême droite.
Renouvellement de l’appel à l’exclusion
Pour Raphaël Glucksmann, le groupe Renew doit exclure tout parti politique faisant des alliances avec l’extrême droite. Il met en garde contre la contradiction de soutenir publiquement des partis libéraux tout en dénonçant l’extrême droite, créant ainsi une hypocrisie politique. Selon lui, il est essentiel de ne pas compromettre les valeurs démocratiques en Europe en collaborant avec des partis extrémistes.