Le RN met fin à son alliance avec l'AfD au Parlement européen suite à des propos choquants
2 minutesLe RN met fin à son alliance avec l’AfD au Parlement européen
Le Rassemblement national a annoncé sa décision de rompre avec son allié, le parti Alternative pour l’Allemagne, au sein du groupe Identité et démocratie au Parlement européen. Cette décision fait suite aux récents propos de Maximilian Krah, tête de liste du parti d’extrême droite allemand, qui a créé la polémique en affirmant qu’un “SS n’était pas automatiquement un criminel”.
Une décision motivée par des propos controversés
Le président du RN, Jordan Bardella, a pris la décision de ne plus siéger avec les eurodéputés de l’AfD après les élections européennes du 9 juin. Cette réaction fait suite aux déclarations de Maximilian Krah, qui a suscité l’indignation en relativisant la culpabilité des membres de la SS. Le directeur de campagne du RN a souligné que malgré des discussions franches, les leçons n’ont pas été tirées et que cette décision en est la conséquence.
Des tensions persistantes entre les deux partis
Depuis plusieurs mois, le Rassemblement national a été confronté à de nombreuses polémiques liées à son alliance avec l’AfD, notamment en raison des déclarations et des actions controversées de ce dernier. Cette décision de rompre avec l’allié allemand intervient après que des révélations sur une réunion secrète entre des membres de l’AfD et des représentants de la mouvance néonazie ont été rendues publiques.
Maximilian Krah soupçonné de financements illégaux
Soupçonné d’avoir reçu illégalement de l’argent de sources russe et chinoise, Maximilian Krah fait actuellement l’objet de deux enquêtes ouvertes par le parquet fédéral allemand pour des soupçons de financements russes et chinois.
Björn Höcke condamné pour utilisation de slogan nazi
La semaine dernière, Björn Höcke, figure du parti populiste allemand et antimigrants créé en 2013, a été condamné à 13 000 euros d’amende pour avoir utilisé un slogan nazi. Dans le passé, il avait tenu des propos controversés sur le monument de l’Holocauste à Berlin et sur la culture du souvenir en Allemagne, ce qui avait attiré l’attention des services de renseignement.
Alliances politiques et tensions au sein de l’extrême droite européenne
Marine Le Pen et son parti ont récemment participé à un grand meeting aux côtés de leaders d’extrême droite, dont Viktor Orban, Giorgia Meloni et Javier Milei, en vue d’une alliance globale entre les patriotes. Pendant ce temps, Maximilian Krah a mis au défi Marine Le Pen de le retirer du groupe ID, affirmant que cela pourrait compromettre la formation d’un groupe politique avec suffisamment de pays membres.