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Lai Ching-te défie la Chine : Fin des intimidations
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Lai Ching-te défie la Chine : Fin des intimidations

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Lai Ching-te appelle la Chine à mettre fin à ses intimidations

Lors de son investiture, le nouveau président de Taïwan, Lai Ching-te, a fermement appelé la Chine à cesser ses intimidations politiques et militaires. Il a également exprimé sa gratitude envers les Taïwanais pour avoir résisté à l’influence des forces extérieures, affirmant que “l’ère glorieuse de la démocratie taïwanaise est arrivée”.

Lai Ching-te succède à Tsai Ing-wen et prône le maintien du statu quo

Lai Ching-te a pris ses fonctions après huit années de mandat marquées par une détérioration des relations avec Pékin sous Tsai Ing-wen. Membre du Parti démocrate progressiste (PDP), le même parti que sa prédécesseure, il a évolué dans sa vision de l’indépendance de Taïwan et désormais défend le maintien du “statu quo” dans le détroit de Taïwan. Il estime que l’île dispose déjà de facto de ce statut et n’a pas besoin d’un processus formel d’indépendance.

Réouverture du dialogue avec la Chine malgré les tensions

Malgré ses efforts pour rouvrir le dialogue avec la Chine, rompu en 2016 par Pékin, les experts estiment que Lai Ching-te risque d’être confronté à la fermeté de Pékin. Qualifié de “dangereux séparatiste” par la Chine, il tente de trouver un équilibre entre les revendications de souveraineté de Taïwan et la relance des relations avec le continent.

Weibo bloque le hashtag du nouveau président taïwanais

Le réseau social chinois Weibo a récemment bloqué le hashtag du nom du nouveau président taïwanais, provoquant des réactions diverses parmi les utilisateurs. En effet, le hashtag « Lai Ching-te » ainsi que celui de la prédécesseure Tsai Ing-wen ont été mis sous silence sur la plateforme.

Soutien international pour l’investiture de Lai Ching-te

Malgré cette censure, l’investiture de Lai Ching-te a bénéficié d’un soutien international marqué, avec la présence de huit chefs d’État parmi les 51 délégations internationales invitées. Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a d’ailleurs félicité le nouveau président taïwanais en soulignant l’importance du maintien de la démocratie dans la région.

Reconnaissance diplomatique limitée pour Taïwan

Malgré le soutien des États-Unis, Taïwan continue de faire face à un manque de reconnaissance diplomatique, ne comptant que 12 alliés sur la scène internationale. Cependant, l’île a su développer ses propres institutions et maintenir une identité distincte de la Chine, ce qui est salué par de nombreux habitants.