Le boycott de la journée anti-homophobie par certains joueurs de Ligue 1 fait polémique
2 minutesL’absence de certains joueurs lors de la journée de lutte contre l’homophobie en Ligue 1
La journée de sensibilisation contre l’homophobie en Ligue 1 n’a pas fait l’unanimité malgré les efforts de la Ligue de football professionnel (LFP) pour réviser sa formule.
Mohamed Camara cache les signes distinctifs
Lors de la dernière journée de la saison, Mohamed Camara, joueur de l’AS Monaco, a décidé de cacher les signes distinctifs de cette journée, créant ainsi une polémique. De son côté, Mostafa Mohamed, joueur du FC Nantes, était également absent du match, boycottant une nouvelle fois cette initiative de sensibilisation. La ministre des sports appelle à des sanctions fermes.
Réactions mitigées malgré les changements de la Ligue
Malgré les changements opérés par la LFP, les associations SOS Homophobie et PanamBoyz & Girlz se sont désolidarisées de cette journée de lutte contre l’homophobie. La Ligue devra donc faire face à des réactions mitigées quant à l’impact réel de cette opération de sensibilisation.
Polémique autour du geste de Mohamed Camara lors du match
Le joueur malien Mohamed Camara a suscité une vive polémique lors du dernier match en cachant les deux logos imaginés par la Ligue de Football Professionnel (LFP) pour cette journée.
Réactions en cascade dans le monde du football
L’entraîneur de l’AS Monaco, Adi Hütter, a réagi en conférence de presse en affirmant que le club soutient l’opération de la LFP. Il a qualifié l’action de Mohamed Camara de “initiative personnelle” et a annoncé une discussion en interne à ce sujet. De son côté, l’ancien joueur Jimmy Briand, devenu consultant, a été critiqué par l’association Rouge Direct pour des propos jugés homophobes sur Prime Video. La ministre des sports, Amélie Oudéa-Castera, a elle aussi condamné fermement ces agissements.
La LFP ne prévoit pas de sanction pour le moment
Malgré les réactions et les appels à des sanctions, la LFP n’a pour le moment pas annoncé de sanctions à l’encontre de Mohamed Camara. Les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre sont pourtant passibles de peines d’emprisonnement et d’amendes. La situation reste donc en suspens et suscite de vifs débats dans le monde du football.