La présidente Salomé Zourabichvili s'oppose à la loi sur « l’influence étrangère » en Géorgie : un veto symbolique face au gouvernement
2 minutesLa présidente Salomé Zourabichvili met son veto à la loi sur « l’influence étrangère » en Géorgie
La présidente géorgienne, Salomé Zourabichvili, a annoncé samedi 18 mai avoir mis son veto sur la loi controversée sur l’« influence étrangère » dans le pays du Caucase. Elle a déclaré que cette loi, adoptée cette semaine par le Parlement, est “russe dans son essence” et va à l’encontre de la Constitution géorgienne.
Un veto symbolique face au gouvernement en place
Cependant, ce veto de la présidente proeuropéenne est largement symbolique car le parti au pouvoir, Rêve géorgien, responsable de l’initiative de la loi, affirme avoir suffisamment de voix au Parlement pour passer outre ce veto. Ce conflit ouvert entre la présidente et le gouvernement a suscité des manifestations de masse en Géorgie depuis plus d’un mois, avec une participation principalement composée de jeunes.
Réactions internationales face à la loi contestée
Les réactions internationales à cette loi controversée ne se sont pas fait attendre, avec des condamnations de l’OTAN, de la Commission européenne et de l’ONU. Ces institutions ont dénoncé l’initiative du gouvernement géorgien et ont exprimé leur préoccupation quant à l’impact de cette loi sur la direction politique future de la Géorgie.
Projet de loi controversé sur le financement des ONG en Géorgie
Un projet de loi controversé en Géorgie impose à toute organisation non gouvernementale (ONG) ou média recevant plus de 20 % de son financement de l’étranger de s’enregistrer en tant qu’« organisation poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère ». Cette mesure vise à soumettre ces entités à un contrôle administratif.
Réactions de la présidente et du premier ministre géorgiens
La présidente géorgienne, Salomé Zourabichvili, a proposé des amendements au projet de loi, mais a mis en garde contre toute négociation « artificielle ». De son côté, le premier ministre, Irakli Kobakhidze, s’est dit prêt à discuter de possibles modifications.
La Géorgie aspire à rejoindre l’Union européenne et l’OTAN
Ancienne république soviétique, la Géorgie est officiellement candidate à l’entrée dans l’Union européenne depuis décembre 2023. Le pays aspire également à rejoindre l’OTAN, faisant ainsi face à des enjeux géopolitiques majeurs dans la région.