Le Premier ministre sénégalais dénonce l'ingérence de la France et s'oppose à la présidence Macron

Le premier ministre sénégalais critique la France et la présidence Macron

Le premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a vivement critiqué l’attitude de la France et du président Macron lors d’un discours devant des centaines d’étudiants galvanisés. Accompagné de Jean-Luc Mélenchon, il a dénoncé l’incitation à la répression et à la persécution des opposants politiques sénégalais.

Une coopération basée sur le respect mutuel

M. Sonko a insisté sur la nécessité d’une coopération entre l’Afrique et l’Europe fondée sur le respect mutuel et la reconnaissance des aspirations légitimes de chaque nation à la souveraineté. Il a souligné le soutien constant de M. Mélenchon et mis en avant les relations tendues entre son parti et le pouvoir en place lors des années précédentes.

Dénonciation de la néocolonisation en Afrique

Le premier ministre sénégalais a également dénoncé la néocolonisation qu’il estime être à l’œuvre dans les relations entre l’Occident et l’Afrique. Il a mis en garde contre l’emprise politique et économique persistante de l’ancienne puissance coloniale et a rappelé que ses critiques se concentrent sur l’élite gouvernante actuelle et non sur le peuple français.

Un nouveau discours du président sénégalais

Le président sénégalais a récemment exprimé sa volonté de coopérer avec tous les gouvernements, y compris celui de Monsieur Emmanuel Macron, tout en maintenant les positions politiques de son pays.

Une coopération basée sur la souveraineté du Sénégal

Il a souligné l’importance de prendre en compte la souveraineté du Sénégal dans le domaine monétaire et sécuritaire, tout en questionnant la présence des bases militaires étrangères dans le pays. Il a également critiqué les doubles standards de l’Occident vis-à-vis des Etats du Sahel et a averti sur les risques de tension liés aux pressions extérieures concernant les minorités sexuelles et la question du genre.