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Procès en diffamation : Six féministes relaxées, Christophe Girard fait appel
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Procès en diffamation : Six féministes relaxées, Christophe Girard fait appel

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Relaxation des six féministes poursuivis en diffamation par Christophe Girard

Le tribunal correctionnel de Paris a prononcé la relaxe de six féministes, dont l’élue écologiste Alice Coffin, poursuivis en diffamation et injure publique par l’ex-adjoint à la culture de la mairie de Paris, Christophe Girard. Cette affaire faisait suite à des publications sur Twitter en juillet 2020 dénonçant les liens entre M. Girard et l’écrivain Gabriel Matzneff, accusé de pédocriminalité.

Annonce d’un appel de la part de Christophe Girard

Christophe Girard a annoncé qu’il allait faire appel de cette décision du tribunal de Paris, qui a également rejeté la demande de dédommagements de la part de ses avocats. Cette affaire avait suscité une forte médiatisation après la publication du livre “Le Consentement” de Vanessa Springora, révélant sa relation avec Gabriel Matzneff alors qu’elle était mineure.

Réactions des parties en cause

À la sortie de l’audience, l’autre élue écologiste poursuivie, Raphaëlle Rémy-Leleu, a exprimé son soulagement en déclarant que “ça va beaucoup mieux”. Elle a qualifié cette affaire de longue, coûteuse et éprouvante, tout en ayant une pensée pour les victimes de Gabriel Matzneff. De son côté, Alice Coffin a jugé la relaxe comme étant “évidente”.

Des frais d’avocats “pour notre pomme”

Une journaliste dénonce des milliers d’euros de frais d’avocats pour six féministes poursuivies par Christophe Girard, 68 ans. Selon elle, ces frais envoient un signal inquiétant à ceux qui souhaitent s’exprimer contre les violences pédocriminelles.

Un verdict controversé

Les propos et visuels relayés sur les réseaux sociaux par les féministes étaient au centre du procès. Le tribunal a jugé que le jeu de mots « Mairie de Paris, pas d’adjoint à la culture du viol » ne dépassait pas les limites de la liberté d’expression. Christophe Girard, quant à lui, a exprimé sa surprise face au verdict et a souligné qu’associer son nom à la “culture du viol” ne devrait pas être considéré comme un jeu de mots.

Une “procédure bâillon” récusée

Lors du procès, les féministes ont qualifié la procédure de “bâillon” visant à les faire taire. Cependant, l’avocate de Christophe Girard a récusé ce qualificatif.