Renforcement des actions contre les LGBTphobies en milieu scolaire: mobilisation et propositions de loi
2 minutesRenforcement des actions contre l’homophobie et la transphobie en milieu scolaire
Un an après le décès tragique de Lucas, 13 ans, plusieurs associations LGBT + appellent à renforcer les actions contre les LGBTphobies dans les établissements scolaires.
Mobilisation pour une lutte accrue
Julien Pontes, du Collectif Rouge direct, souligne le “manque criant de moyens dans l’éducation nationale en personnels et en temps disponible pour lutter contre les LGBTphobies”. Il estime qu’il est urgent d’agir et que ces questions doivent être prises au sérieux.
Proposition de loi en discussion
Une réunion interassociative est prévue à Paris, avec la participation de députés tels que Ségolène Amiot (LFI), Sabrina Sebaihi (EELV), Eric Martineau (Modem) et d’autres. Des associations comme l’InterLBGT, Stop Homophobie, Le Refuge et la Ligue des droits de l’homme seront également présentes, ainsi que la mère de Lucas. L’objectif est de discuter et de proposer des actions concrètes pour lutter contre l’homophobie et la transphobie en milieu scolaire.
Rencontre prévue avec la ministre de l’éducation
Une réunion est prévue vendredi matin entre les proches de Lucas et la ministre de l’éducation, Nicole Belloubet.
Harcèlement et LGBTphobie en milieu scolaire
Au moment de sa mort, des proches de Lucas ont dénoncé des faits de harcèlement, mettant en lumière les moqueries et insultes homophobes dont l’adolescent était victime de la part d’élèves de son collège. Selon le ministère de l’intérieur, 8% des 2 870 crimes ou délits anti-LGBT+ commis en 2023 ont eu lieu dans des établissements scolaires. Le dernier rapport de SOS Homophobie signale 94 cas de LGBTphobies en milieu scolaire en 2023, allant des insultes au harcèlement.
Mesures demandées par les associations
Les associations réclament la formation obligatoire, tant initiale que continue, du personnel de l’éducation sur les LGBTphobies. Elles demandent également une mise en oeuvre effective de l’éducation à la vie sexuelle et affective, inscrite dans la loi depuis 2001 mais peu appliquée, ainsi qu’une augmentation des budgets dédiés à la lutte contre le harcèlement scolaire dans son ensemble.