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Polémique : L'influenceuse Poupette Kenza visée par une plainte pour propos antisémites
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Polémique : L'influenceuse Poupette Kenza visée par une plainte pour propos antisémites

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Polémique autour de l’influenceuse Poupette Kenza

Une nouvelle polémique secoue le monde des réseaux sociaux alors que l’influenceuse française Poupette Kenza, de son vrai nom Kenza Benchrif, a tenu des propos antisémites lors d’une story sur Instagram. Accusée de tenir des propos discriminatoires, elle est visée par plusieurs signalements à la justice.

Réaction de la Dilcrah et de la ministre Aurore Bergé

La délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) a indiqué avoir signalé les propos de Poupette Kenza au procureur de la République. En effet, ses déclarations au sujet du conflit israélo-palestinien et des mouvements de boycott à l’encontre d’Israël ont suscité de vives réactions.

La ministre chargée de la lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, a rappelé que “boycotter des femmes et des hommes en raison de leur identité ou religion, c’est évidemment illégal”. Cette déclaration fait suite à la polémique provoquée par les propos tenus par l’influenceuse sur les réseaux sociaux.

L’Union des étudiants juifs de France (UEJF) porte plainte pour incitation à la haine

L’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a déposé plainte pour incitation à la haine et à la discrimination suite à des propos tenus par une influenceuse. Selon l’UEJF, ces propos haineux, diffusés à plus d’un million d’abonnés, mettent en danger la communauté juive.

L’influenceuse tente de se justifier après avoir tenu des propos antisémites

Après avoir tenu des propos antisémites, l’influenceuse s’est filmée à nouveau pour “rectifier” ses dires en affirmant qu’elle s’était mal exprimée. Elle a précisé qu’elle n’avait rien contre les juifs, mais qu’elle s’en prenait aux sionistes et à ceux qu’elle accuse de financer des génocides.

Suspension du compte Instagram de l’influenceuse et antécédents avec la loi

Suite à cette polémique, le compte Instagram de l’influenceuse en question n’était plus accessible et les réseaux sociaux de Meta n’ont pas commenté les raisons de cette suspension. Par ailleurs, l’influenceuse a déjà été sanctionnée par le passé pour des pratiques commerciales trompeuses, lui ayant valu de payer une amende de 50 000 euros.