De lourdes peines pour les accusés de blanchiment d'argent dans l'affaire Sentier chinois
2 minutesCondamnations pour blanchiment d’argent
Le tribunal correctionnel de Paris a rendu son verdict dans l’affaire de blanchiment d’argent impliquant des grossistes d’Aubervilliers. Vingt et une personnes et huit sociétés étaient jugées pour blanchiment en bande organisée et association de malfaiteurs.
Peines de prison et amendes
Les condamnations vont jusqu’à deux ans de prison ferme, accompagnées de fortes amendes. Les grossistes en textile de la communauté chinoise étaient accusés d’avoir joué un rôle central dans un vaste réseau international de blanchiment d’argent provenant du trafic de cannabis en provenance du Maroc.
La présidente du tribunal a souligné la gravité du “système de blanchiment” qui impliquait des sommes importantes. Les amendes infligées aux personnes et sociétés condamnées varient de 10 000 à 250 000 euros, avec une interdiction de gérer une société pour certains accusés.
Cas des ressortissants marocains
Parmi les condamnations les plus sévères, deux ressortissants marocains ont été reconnus coupables d’avoir transporté de l’argent pour le compte des trafiquants de drogue. Cette affaire illustre la détermination de la justice à lutter contre le blanchiment d’argent et les réseaux criminels internationaux.
Condamnation de deux individus dans l’affaire “Sentier chinois”
Deux individus impliqués dans l’affaire du “Sentier chinois” ont été condamnés à des peines de prison et des amendes importantes.
Des peines de prison et des amendes conséquentes
Le premier a écopé de quatre ans de prison dont deux avec sursis et 150 000 euros d’amende, tandis que le second a été condamné à cinq ans de prison dont trois ans et demi avec sursis, et à 250 000 euros d’amende. De plus, une interdiction de séjour sur le territoire français de dix ans leur a été signifiée.
Des prévenus du “Sentier chinois” niant toute implication dans des activités criminelles
Lors de l’audience, les prévenus du “Sentier chinois”, majoritairement originaires de la province du Zhejiang en Chine, ont nié tout lien avec le blanchiment de trafic de stupéfiants. Ils ont seulement reconnu des faits de fraude fiscale. Au cours du procès en mars, le ministère public avait requis des peines allant de quatre mois avec sursis à quatre ans dont dix-huit mois ferme. Deux relaxes ont été prononcées, malgré les demandes du parquet.