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Les accusés de l’attentat de Grand-Bassam de retour devant le tribunal en Côte d'Ivoire: Un nouveau jugement en appel pour les présumés terroristes
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Les accusés de l’attentat de Grand-Bassam de retour devant le tribunal en Côte d'Ivoire: Un nouveau jugement en appel pour les présumés terroristes

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Les accusés de l’attentat de Grand-Bassam de retour devant le tribunal en Côte d’Ivoire

Les accusés de l’attentat terroriste de Grand-Bassam, condamnés en première instance à la prison à perpétuité, font face à un nouveau jugement en appel. Huit ans après les faits, quatre hommes sont de nouveau jugés pour leur participation présumée à l’attaque qui avait causé la mort de 19 personnes en 2016.

Un retour devant la justice ivoirienne pour les prévenus

Les prévenus, dont certains sont toujours en fuite ou détenus au Mali, sont de retour devant la cour d’appel pour répondre de leurs actes. L’attaque de Grand-Bassam, attribuée à Al-Qaïda au Maghreb islamique, avait été perçue comme une représaille contre la France et la Côte d’Ivoire. Malgré des dénégations et des lacunes dans le dossier d’instruction, les accusés avaient été condamnés en première instance.

Des accusations et des plaidoyers en appel

Le procès en appel des accusés de l’attentat de Grand-Bassam met en lumière les rôles présumés de chacun au sein du commando. Alors que le cerveau de l’attaque est toujours en fuite, ceux présents au tribunal sont accusés d’avoir joué des rôles divers dans la préparation et l’exécution de l’attentat. La défense plaide pour l’acquittement, arguant que les éléments du dossier vont dans ce sens.

La justice ivoirienne face aux principaux coupables toujours introuvables

La justice ivoirienne n’a toujours pas réussi à mettre la main sur les principaux coupables de l’attaque du 15 janvier 2016 à Ouagadougou. Kounta Dallah est introuvable depuis 2016, tandis que le Malien Mimi Ould Baba a été arrêté en 2017 par des militaires français de l’opération “Barkhane” et incarcéré à Bamako.

Attente des parties civiles pour le procès en appel

Les parties civiles attendent avec impatience le procès en appel, espérant que les dommages et intérêts accordés en première instance seront confirmés. Cela ouvrirait la voie à la réparation du préjudice subi depuis huit ans par les survivants de l’attaque, les familles des victimes et les propriétaires d’établissements hôteliers endommagés.

Un procès en appel qui suscite peu d’attentes

Le procès en appel semble peu susceptible de révéler de nouveaux éléments, selon une source proche du dossier. Beaucoup considèrent cette étape comme une formalité et ne s’attendent pas à de grandes avancées. Le calendrier reste également incertain en raison d’un conflit entre le barreau et le ministère de la justice concernant la rémunération des avocats commis d’office. Si la question n’est pas résolue rapidement, le procès risque d’être de nouveau reporté.