La famille d'Ali Bongo dénonce la torture : plainte en France et enquête en cours
2 minutesPlainte de la famille d’Ali Bongo en France
La famille d’Ali Bongo a déposé une nouvelle plainte à Paris pour dénoncer l’« arrestation » et la « séquestration » arbitraires au Gabon de plusieurs de ses membres. Les avocats de la famille ont évoqué des actes de torture à l’encontre d’Ali Bongo, son épouse et ses fils.
Enquête sur les accusations
Les avocats de la famille Bongo ont demandé la désignation d’un juge d’instruction en France pour enquêter sur ces accusations. Cette action fait suite à une première plainte déposée en septembre par Sylvia Bongo, l’épouse d’Ali Bongo, qui a été classée en octobre.
Procédure judiciaire en cours
Le général Brice Oligui Nguema, actuellement au pouvoir au Gabon suite au coup d’État du 30 août 2023, doit se rendre en France dans les prochains jours. La famille Bongo espère que cette plainte permettra de mettre en lumière la situation de détention arbitraire qu’ils dénoncent.
Les allégations de tortures envers la famille Bongo
Selon les avocats, Noureddin Bongo aurait été victime de multiples actes de torture, dont des coups de marteau, d’un pied-de-biche, d’étranglement, de fouet et même d’électrocution au Taser. Sylvia Bongo aurait également été battue et étranglée, tandis que Ali Bongo et ses fils Jalil et Bilal auraient été assignés à résidence et soumis à des actes de torture.
L’appel à la justice française
Les avocats ont déclaré que l’ancien président Ali Bongo Ondimba et ses fils ont entamé une grève de la faim en réaction à ces traitements. François Zimeray a souligné que les responsables de ces actes devront rendre des comptes devant la justice française, risquant une peine de réclusion criminelle pouvant aller jusqu’à la perpétuité.
La situation politique au Gabon
Suite au coup d’Etat de l’armée ayant mis fin à la “dynastie Bongo” qui durait depuis cinquante-cinq ans, le général Brice Oligui Nguema a été désigné président de transition. Les avocats avaient déjà demandé à un groupe de travail de l’ONU de reconnaître la détention arbitraire de la famille Bongo à la mi-mars.