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La fusion de l'audiovisuel public approuvée pour 2026 : une réforme cruciale pour l'avenir de la télévision française
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La fusion de l'audiovisuel public approuvée pour 2026 : une réforme cruciale pour l'avenir de la télévision française

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Approbation du principe d’une fusion de l’audiovisuel public pour 2026

La commission des députés donne son accord

La commission des députés a approuvé, le mardi 14 mai, le principe d’une fusion de l’audiovisuel public prévue pour 2026. Ce projet, porté par la ministre de la culture, Rachida Dati, vise à créer une entreprise unique regroupant France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA. Ce processus de fusion se déroulerait en deux étapes, avec une phase intermédiaire en 2025 et une finalité d’entreprise unique en 2026, affectant environ 16 000 salariés.

Une réforme d’ampleur approuvée par la commission

L’amendement clé nécessaire à cette réforme a été adopté par 30 voix pour et 18 voix contre, émanant principalement de l’opposition de gauche et du MoDem. La ministre a défendu ce projet en soulignant les forces indéniables de l’audiovisuel public, mais également les risques d’affaiblissement face à une concurrence internationale comme Netflix. Cette réforme, envisagée depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, a été rapidement mise en place par la ministre depuis sa prise de fonction en janvier de cette année.

Sous-titres récurrents

Le texte doit passer en première lecture à l’Assemblée nationale les 23 et 24 mai, sauf report éventuel en raison d’un embouteillage législatif. Les syndicats de Radio France, opposés au projet, ont déjà appelé à la grève pour ces deux journées de mai. Pour assurer l’adoption du texte, la ministre a repris un texte précédemment adopté en 2023 au Sénat, dominé par la droite.

Projet de création de France Médias : des soutiens et des oppositions

Porté par Laurent Lafon de l’Union centriste, le projet de création de la holding France Médias suscite des réactions diverses au sein de la classe politique française.

Soutiens et critiques : une réforme divisée

Le député LR Maxime Minot a manifesté le soutien de son groupe au projet, soulignant son ambition. De son côté, le Rassemblement national se dit également favorable à cette réforme. En revanche, la gauche est vent debout contre cette proposition, dénonçant un affaiblissement du service public.

Réforme financière et débat sur la publicité

Pour assurer la pérennité financière du projet, le député Renaissance Quentin Bataillon a proposé un fléchage budgétaire en faveur de l’audiovisuel public, inspiré du modèle de financement des collectivités. Le déplafonnement des recettes publicitaires de l’audiovisuel public a également été discuté en commission, suscitant des divergences d’opinions entre acteurs privés et parlementaires.