Crise en Nouvelle-Calédonie : les appels au calme face à la situation tendue
3 minutesSituation tendue en Nouvelle-Calédonie
Une série d’émeutes a éclaté en Nouvelle-Calédonie depuis le lundi 13 mai, faisant deux morts selon les autorités. La première victime est décédée dans la nuit de mardi à mercredi, suite à un tir dont les circonstances restent floues. La seconde mort, survenue mercredi, n’a pas encore été précisément expliquée. En réponse à ces violences, le président Emmanuel Macron a convoqué un conseil de défense et de sécurité nationale qui se tiendra dans la matinée du mercredi 15 mai.
Appels à la cessation des violences
Le haut-commissaire de la République s’est exprimé sur la situation qualifiée d’« insurrectionnelle » et a appelé à l’apaisement. Il a notamment déploré les échanges de tirs entre les émeutiers et les groupes de défense civile, ainsi que les tentatives d’intrusion dans les bâtiments de forces de l’ordre.
Mesures prises et réactions des autorités
Des mesures drastiques ont été prises, avec un couvre-feu instauré dans l’agglomération de Nouméa et la fermeture des établissements scolaires jusqu’à nouvel ordre. L’aéroport de La Tontouta reste également fermé aux vols commerciaux. Les autorités font face à des actes de vandalisme et des pénuries alimentaires, tandis que des détenus ont tenté une évasion qui a été rapidement maîtrisée.
Emmanuel Macron a condamné les violences et appelé au calme, tout en recevant des critiques des indépendantistes locaux. Ces derniers ont également condamné les violences et demandé le retrait d’un texte gouvernemental pour favoriser un accord politique global entre les responsables locaux et l’État français.
Tensions en Nouvelle-Calédonie : appel au calme et réactions politiques
Le mouvement indépendantiste en Nouvelle-Calédonie a appelé à la levée des barrages pour permettre l’accès libre aux produits de première nécessité. Le président de l’Union calédonienne, Daniel Goa, a condamné les pillages et les violences tout en soulignant la détermination de la jeunesse face à la France.
Appel au calme des autorités face à la situation de crise
Le président indépendantiste du gouvernement local, Louis Mapou, a regretté l’impact de la réforme votée à Paris sur la gestion du territoire. Il a appelé au calme et au respect du cadre des mobilisations. De son côté, l’ex-secrétaire d’Etat Sonia Backès a demandé au chef de l’Etat de déclarer l’état d’urgence et d’engager l’armée aux côtés des forces de police.
Mobilisation des forces de l’ordre et appels au dialogue
Des renforts des forces de l’ordre, dont le GIGN et le RAID, sont en cours d’acheminement en Nouvelle-Calédonie pour faire face aux violences. Le premier ministre français, Gabriel Attal, a appelé au dialogue et à l’apaisement, soulignant l’importance de trouver une solution politique commune. Les opposants politiques critiquent la gestion de la crise et appellent à une meilleure prise en compte de l’histoire et des revendications des habitants de l’archipel.