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Mobilisations estudiantines pour Gaza : fermeture de Sciences Po Lille et blocage de l'Ecole de journalisme
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Mobilisations estudiantines pour Gaza : fermeture de Sciences Po Lille et blocage de l'Ecole de journalisme

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Mobilisation à Lille pour Gaza : Sciences Po fermé et l’accès à l’Ecole de journalisme bloqué

La ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, demande aux présidents d’université de veiller à l’ordre public en utilisant tous les pouvoirs à leur disposition.

L’institut d’études politiques de Lille est resté fermé jeudi matin et les accès à l’Ecole supérieure de journalisme de Lille étaient bloqués en raison d’une mobilisation en solidarité avec les Palestiniens.

La direction de Sciences Po Lille a décidé de fermer l’établissement jusqu’à midi après une tentative de blocage par des étudiants extérieurs à Sciences Po. Les manifestants se sont ensuite rendus à l’ESJ voisine et ont bloqué les accès, exprimant leur soutien aux populations victimes de la guerre.

Réactions des autorités et des établissements

Les cours sont suspendus pour la journée et la direction de Sciences Po affirme que le conseil d’administration s’est prononcé contre le boycott des universités israéliennes, tout en reconnaissant la légitimité de l’expression de solidarité au sein de la communauté étudiante.

La direction de l’ESJ souligne l’absence d’incidents à l’intérieur de l’école et la rareté de ce type d’action. Une réunion est prévue pour discuter des actions à mener au sein de l’établissement et en partenariat avec d’autres acteurs.

Autres mobilisations en cours

Toujours dans le contexte de la mobilisation pour Gaza, des étudiants réclamant un cessez-le-feu ont bloqué les accès à un site universitaire de Saint-Étienne. Des actions similaires ont eu lieu récemment, montrant une mobilisation croissante en solidarité avec les populations affectées par le conflit.

Mobilisation dans les universités françaises en soutien à Gaza

Depuis la semaine dernière, plusieurs rassemblements et blocages ont eu lieu sur des sites de Sciences Po et dans des universités françaises, se joignant à une mobilisation sur les campus américains. Certains incidents ont nécessité l’intervention des forces de l’ordre.

Intervention des autorités pour maintenir l’ordre

La ministre de l’enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a demandé aux présidents d’université de veiller au maintien de l’ordre public en utilisant pleinement les pouvoirs disciplinaires et les recours aux forces de l’ordre mis à leur disposition. La police est intervenue à Sciences Po Paris et à la Sorbonne à la demande de Gabriel Attal, le premier ministre.

Garantir la pluralité des expressions

La ministre a rappelé aux responsables des universités français qu’ils sont responsables du maintien de l’ordre dans leurs établissements et ont le pouvoir de prononcer des sanctions disciplinaires ou des interdictions temporaires d’accès en cas de troubles. Elle a également insisté sur l’importance de garantir la pluralité des expressions au sein des universités, sans prendre de position institutionnelle sur des revendications spécifiques.