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Campus américains en ébullition: affrontements et arrestations lors de mobilisations pour Gaza
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Campus américains en ébullition: affrontements et arrestations lors de mobilisations pour Gaza

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Affrontements et interpellations sur les campus américains

La police américaine a effectué plusieurs interpellations sur les campus universitaires à travers le pays lors de rassemblements en soutien à Gaza. Les autorités ont réagi aux mobilisations estudiantines en démantelant des campements et en arrêtant des manifestants, principalement à Los Angeles et New York, mais aussi à l’université du Texas à Dallas.

Réactions et évacuations musclées

La présidente de l’université Columbia a justifié l’intervention brutale des forces de l’ordre, dénonçant des actes de destruction commis par des étudiants et militants propalestiniens. Des propos antisémites ont également été rapportés lors des rassemblements, poussant les autorités à évacuer les campements installés sur les campus de l’université Fordham à New York et de l’université de l’Arizona à Tucson.

Mobilisations pour Gaza et affrontements

Les manifestations de soutien à Gaza se multiplient aux Etats-Unis depuis plusieurs semaines, avec des étudiants appelant les établissements à couper leurs liens avec Israël. Des affrontements ont éclaté sur le campus de l’université UCLA à Los Angeles, où des contre-manifestants ont attaqué un campement propalestinien, déclenchant une violente altercation entre les deux groupes.

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Mercredi matin, le calme était revenu, mais des dizaines de voitures de police étaient toujours présentes

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Selon un décompte de l’AFP, les forces de l’ordre ont procédé depuis le 17 avril à des interpellations sur au moins trente sites universitaires. Les images de policiers antiémeute intervenant sur les campus ont fait le tour de la planète et font vivement réagir le monde politique, à six mois de la présidentielle dans un pays polarisé. La Maison Blanche a condamné mercredi un “petit pourcentage d’étudiants qui provoquent du désordre”.

“Les étudiants ont le droit d’aller en cours et de se sentir en sécurité”, a encore déclaré Karine Jean-Pierre, porte-parole de l’exécutif, en ajoutant : “Nous allons continuer à souligner qu’il faut dénoncer l’antisémitisme”. Lors d’un meeting dans le Wisconsin, l’ancien président Donald Trump a considéré que “New York était en état de siège la nuit dernière”. Le président Joe Biden “devrait s’exprimer”, s’est-il indigné.