Plus de 121 000 manifestants en France pour la Journée du Travail : Retour sur une journée mouvementée
2 minutesPlus de 121 000 manifestants en France le 1er Mai
Selon le ministère de l’intérieur, plus de 121 000 personnes ont manifesté en France le 1er Mai, alors que la CGT a recensé plus de 210 000 manifestants à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs. A Paris, la préfecture de police a comptabilisé 18 000 manifestants, tandis que les syndicats ont déclaré en avoir recensé 50 000.
Tensions lors de la manifestation parisienne
Des tensions ont éclaté en tête du cortège de la manifestation parisienne, avec douze policiers blessés. Un important groupe de manifestants radicaux a causé des dégradations en brisant des vitrines de commerces et des abribus, ce qui a entraîné l’intervention des forces de l’ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogène. Malgré ces incidents, la manifestation a pu reprendre son cours vers la place de la Nation, mais de nouveaux affrontements ont éclaté après la place de la Bastille.
Manifestations à travers le territoire
Des cortèges se sont également élancés dans d’autres villes du pays, comme à Marseille où environ 3 000 personnes ont défilé pour la paix et le progrès social. Au total, la journée du 1er Mai a été marquée par des incidents et des tensions, avec 45 interpellations et douze policiers blessés lors des manifestations à Paris.
Manifestations du 1er-Mai : des chiffres contrastés
Selon les autorités, les manifestations du 1er-Mai ont rassemblé des foules variables à travers la France, avec des estimations divergentes entre syndicats et préfectures.
Des incidents à déplorer à Nantes et Saint-Etienne
Des violences ont éclaté à Nantes, provoquant des dégradations de commerces et des tirs de gaz lacrymogène. À Saint-Étienne, le candidat socialiste Raphaël Glucksmann a été empêché de rejoindre le cortège suite à des attaques, suscitant des réactions contradictoires.
Des revendications claires malgré une absence de mot d’ordre national
Malgré l’absence de mot d’ordre national interprofessionnel, des syndicats et organisations de jeunesse ont lancé un appel commun pour dénoncer l’austérité, réclamer des avancées en matière d’emploi, de salaires et de paix. La diversité des revendications n’empêche pas, selon la CFDT, une unité dans la transmission des messages.