Manifestations propalestiniennes à Sciences Po Paris : l'Etat maintient sa subvention malgré les tensions
2 minutesManifestations propalestiniennes à Sciences Po Paris : la ministre de l’enseignement supérieur rassure quant au maintien de la subvention de l’Etat
La ministre de l’enseignement supérieur assure que l’Etat ne coupera pas sa subvention à Sciences Po Paris, malgré la suspension des financements de la région Ile-de-France annoncée par Valérie Pécresse.
Réactions suite à l’annonce de la suspension des financements de la région Ile-de-France
L’administrateur provisoire de Sciences Po, Jean Bassères, exprime des regrets quant à la décision de Valérie Pécresse et souligne l’importance du partenariat avec la région. De son côté, la ministre de l’enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, évoque la possibilité de discuter avec Sciences Po dans le cadre du contrat d’objectifs et de moyens en cours de discussion, soulignant le financement de l’Etat pour l’établissement à hauteur de 75 millions d’euros.
La ministre de l’enseignement supérieur clarifie la suspension de procédures disciplinaires
La ministre de l’enseignement supérieur, interrogée sur la suspension de procédures disciplinaires à l’encontre d’étudiants mobilisés, a précisé que cette mesure ne concernait qu’une seule sanction liée à l’envahissement de l’escalier menant aux bureaux de la direction. Elle a souligné qu’aucun propos antisémite ni acte de violence n’avaient été commis et qu’aucune sanction liée à des propos antisémites ne serait levée.
Pas de suspension de collaboration avec des universités israéliennes
La ministre a également affirmé qu’il n’y aurait aucune suspension de collaboration avec des universités en Israël, en réponse à l’une des demandes des militants. De son côté, Jean Bassères, administrateur provisoire de Sciences Po, a indiqué au journal Le Monde qu’il n’envisageait pas de renoncer aux partenariats académiques avec les universités israéliennes et se disait prêt à expliquer sa position.
Absence d’ingérence des pouvoirs publics
Malgré l’intervention du gouvernement en mars dernier suite à une mobilisation propalestinienne, l’administrateur provisoire de Sciences Po a assuré qu’il n’avait ressenti aucune ingérence des pouvoirs publics à son égard ou à l’égard de l’institution.