Répression policière en Géorgie : les manifestations contre une loi liberticide persistent
3 minutesLa répression policière lors des manifestations en Géorgie
La police géorgienne fait usage de la force contre les manifestants
La police géorgienne a violemment réprimé des manifestants à Tbilissi, la capitale de la Géorgie, qui protestaient contre un projet de loi sur « l’influence étrangère ». Les protestataires, rassemblés devant le Parlement pour la troisième semaine consécutive, ont été attaqués par des policiers antiémeutes masqués. Ces derniers ont utilisé du gaz lacrymogène, des balles en caoutchouc et ont procédé à des arrestations. Selon des témoins sur place, des dizaines de personnes ont été frappées et arrêtées.
Une loi jugée liberticide inspirée de la Russie
Le projet de loi sur les « agents de l’étranger » en question est accusé de s’inspirer de la législation russe visant à réprimer les voix dissidentes. Ce texte controversé, porté par le parti au pouvoir Rêve géorgien, est vivement critiqué depuis sa proposition le 9 avril. Bruxelles a mis en garde la Géorgie, ancienne république soviétique du Caucase, sur les conséquences de ce projet de loi sur ses aspirations d’adhésion à l’Union européenne.
Les manifestations contre la loi se poursuivent malgré la répression
Malgré la répression policière, les manifestations contre la loi sur « l’influence étrangère » se poursuivent à Tbilissi. Les protestataires restent mobilisés contre ce texte jugé liberticide, exprimant ainsi leur désaccord avec le gouvernement. L’intervention violente des forces de l’ordre n’a pas dissuadé les manifestants, qui continuent de revendiquer le respect de la liberté d’expression et des droits de l’Homme en Géorgie.
Les députés géorgiens débattent du projet de loi en deuxième lecture
Les députés géorgiens ont débattu mardi en deuxième lecture du projet de loi, que le parti au pouvoir espère faire voter d’ici à la mi-mai. Une importante manifestation s’est tenue devant le Parlement en réaction à ce projet de loi.
Les manifestants expriment leur opposition au projet de loi
Une manifestante de 21 ans, Natia Gabissonia, a déclaré à l’AFP : « Ils ont peur parce qu’ils voient notre détermination. Nous ne les laisserons pas faire passer cette loi russe et enterrer notre avenir européen ». Les manifestants expriment leur opposition au projet de loi et craignent pour l’avenir européen de la Géorgie.
Des manifestations se poursuivent dans plusieurs villes géorgiennes
Des manifestations ont également eu lieu dans la deuxième ville géorgienne, Batoumi, et dans celle de Koutaïssi, selon le média indépendant Formula TV. La veille, plusieurs milliers de personnes avaient participé à une contre-manifestation organisée devant le Parlement par Rêve géorgien. La mobilisation de l’opposition à ce projet de loi se poursuit dans plusieurs villes géorgiennes.