Les étudiants propalestiniens de Columbia bravent les sanctions et occupent le bâtiment Hamilton
2 minutesDes étudiants propalestiniens de Columbia défient l’ultimatum de l’université
La présidente de l’université Columbia, Minouche Shafik, avait fixé un ultimatum aux étudiants propalestiniens qui occupent le campus. Malgré cela, durant la nuit, des manifestants se sont barricadés dans un bâtiment.
Occupation du bâtiment Hamilton malgré les sanctions
Malgré les sanctions annoncées par l’université, des étudiants propalestiniens de Columbia ont décidé d’occuper le bâtiment Hamilton. D’autres ont formé une chaîne humaine à l’extérieur. Les étudiants ont renommé le bâtiment “Hind’s Hall” en hommage à une fillette décédée lors de la guerre à Gaza.
Réaction de la Maison Blanche et de l’ONU
Le président des États-Unis, Joe Biden, a qualifié l’occupation du bâtiment de “mauvaise approche” et “pas un exemple de manifestation pacifique”. De son côté, l’ONU a réagi aux actions de la police sur les campus d’université aux États-Unis.
Inquiétudes concernant les mesures prises par les forces de l’ordre dans les universités américaines
Le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme critique l’impact disproportionné des mesures prises par les forces de l’ordre dans les universités
Le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, exprime ses inquiétudes quant aux mesures prises par les forces de l’ordre dans les universités américaines. Il souligne que la liberté d’expression et le droit de réunion pacifique sont des droits fondamentaux qui doivent être respectés.
Contestations et répression dans les universités américaines
Les manifestations contre la guerre menée par Israël contre le Hamas dans la bande de Gaza se propagent dans les universités américaines, entraînant des interpellations et des poursuites judiciaires. Des images de policiers antiémeutes intervenant sur les campus, à la demande des universités, rappellent des événements similaires survenus pendant la guerre du Vietnam.
Répression accrue et démantèlement des campements
Plus de 350 personnes ont été interpellées dans plusieurs universités à travers le pays, et les campements ont été démantelés. Des actions musclées ont été menées, comme l’utilisation de bombes lacrymogènes au poivre à l’université du Texas, à Austin. Cette répression soulève des questions sur l’équilibre entre la liberté d’expression et les allégations d’antisémitisme dans le contexte de ces manifestations.