Attentat effroyable à l'épée à Londres : un garçon de 13 ans tué et quatre blessés, le Royaume-Uni face à une montée alarmante des attaques à l'arme blanche

Attaque à l’épée à Londres : un garçon de 13 ans tué et quatre personnes blessées

Un garçon de 13 ans a été tué et quatre autres personnes ont été blessées lors d’une attaque à l’épée qui s’est déroulée mardi 30 avril dans l’est de Londres. Un homme de 36 ans, armé d’une épée, a été rapidement arrêté par la police.

Pas un acte terroriste selon la police

La police a exclu à ce stade la possibilité qu’il s’agisse d’un acte terroriste. Les quatre personnes blessées, dont deux policiers, ont été transportées à l’hôpital. Malheureusement, le garçon de 13 ans n’a pas survécu à ses blessures. Les vies des autres blessés ne sembleraient pas être en danger.

Un homme de 36 ans en détention

L’homme de 36 ans armé d’une épée a été arrêté et est actuellement en détention, après avoir été neutralisé par la police à l’aide d’un pistolet à impulsion électrique. L’enquête est en cours mais pour l’instant, les autorités ne recherchent pas d’autre suspect. L’incident s’est déroulé près de la station de métro de Hainault, dans le nord-est de Londres, et les autorités ont salué le courage des policiers et des secours intervenus sur place.

Augmentation des attaques à l’arme blanche au Royaume-Uni

Des images choquantes d’un homme brandissant une épée circulent sur les réseaux sociaux et les médias britanniques. Le Premier ministre conservateur, Rishi Sunak, a vivement condamné cet incident, qualifiant la violence de “choquante” et exprimant sa solidarité envers les victimes et leurs familles. De son côté, le maire de Londres, Sadiq Khan, s’est dit “absolument dévasté” par cette attaque.

Alarmante hausse des attaques à l’arme blanche

Les attaques à l’arme blanche sont en forte augmentation au Royaume-Uni, suscitant une mobilisation croissante pour exiger des mesures gouvernementales. En 2023, ces attaques ont progressé de 7 % en Angleterre et au Pays de Galles, atteignant près de 50 000 cas. À Londres, elles ont augmenté de 20 %, totalisant 14 577 attaques répertoriées, un niveau presque équivalent à celui d’avant la pandémie de Covid-19.

Sujet de discorde politique

Cette montée de la violence armée devient un enjeu politique, notamment dans le cadre de la campagne pour les élections municipales à Londres. Les conservateurs critiquent le maire sortant, Sadiq Khan, pour la hausse des crimes à l’arme blanche, soulignant que cela met en lumière l’action du parti travailliste au pouvoir. Malgré les promesses du gouvernement d’interdire certains types de couteaux et de machettes, aucune mesure concrète n’a encore été prise. L’accent mis sur cette question divise les partis, mais pour les familles des victimes, c’est une tragédie bien réelle qui devrait retenir toute l’attention.