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L'affaire Samara à Montpellier : les révélations choc de l'enquête administrative
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L'affaire Samara à Montpellier : les révélations choc de l'enquête administrative

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Agression de Samara à Montpellier : les résultats de l’enquête administrative

Près d’un mois après l’agression de l’adolescente de 13 ans Samara devant son collège à Montpellier, une enquête administrative menée par le ministère de l’éducation nationale ne révèle pas de “situation de harcèlement scolaire”.

Absence de négligence de la part du personnel éducatif

Selon la synthèse du rapport publié le mardi 30 avril, aucune négligence de la part du personnel de l’établissement n’a été relevée dans la prise en charge de Samara le jour de l’agression. La ministre de l’éducation nationale Nicole Belloubet a également souligné sur France Inter que le collège n’avait pas fait preuve de négligence, d’après les conclusions de l’enquête administrative.

Signaux d’alerte sur le mal-être de Samara

Le rapport fait état de signaux d’alerte concernant le mal-être de Samara, qui se seraient intensifiés depuis le début du mois de mars. Ces éléments ont conduit à un suivi plus resserré de l’élève par la vie scolaire. Cependant, l’enquête administrative n’établit pas clairement une situation de harcèlement scolaire. Selon l’avocat de la mère de l’adolescente, des éléments indiquent que Samara était victime de harcèlement.

Mise au point de la ministre suite à l’affaire de l’agression au collège Arthur-Rimbaud

La ministre de l’Éducation réagit

Suite à l’affaire de l’agression au collège Arthur-Rimbaud, la ministre de l’Éducation nationale, Mme Belloubet, a pris position. Elle a déclaré que le collège n’avait pas failli dans le suivi de l’élève impliquée dans le drame, affirmant qu’elle avait été entendue à plusieurs reprises par les équipes éducatives. La ministre a également soutenu l’exclusion des élèves responsables de l’agression, rappelant que cinq d’entre eux avaient été mis en examen.

Les réseaux sociaux mis en cause

Mme Belloubet a souligné le rôle prépondérant des réseaux sociaux dans le contexte de l’agression. L’enquête a révélé que des comptes dits “fisha” étaient utilisés pour diffuser des images dégradantes de jeunes filles. L’agression s’est produite au sein d’un groupe d’adolescents habitués à s’invectiver en ligne, selon les informations communiquées par le parquet.

Réactions et incompréhension

Les déclarations de la ministre ont suscité la colère de la mère de Samara, la victime de l’agression. Son avocat, M. Gallix, a dénoncé un “corporatisme des enseignants” et une forme de “trahison” envers sa cliente. La mère de la jeune fille est profondément choquée par les propos de Mme Belloubet et estime que sa fille n’a pas été entendue dans l’enquête administrative menée par le ministère.