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Suspension du financement de Sciences Po Paris : Valérie Pécresse appelle à un sursaut d'autorité
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Suspension du financement de Sciences Po Paris : Valérie Pécresse appelle à un sursaut d'autorité

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Suspension du financement de la région Ile-de-France à Sciences Po Paris

Valérie Pécresse réagit aux manifestations propalestiniennes à Sciences Po

La présidente du conseil régional d’Ile-de-France, Valérie Pécresse, a pris la décision de suspendre tous les financements de la région destinés à Sciences Po Paris en réaction aux récentes manifestations propalestiniennes tendues qui ont eu lieu à l’établissement.

Appel à un sursaut d’autorité

Valérie Pécresse a dénoncé une “minorité de radicalisés” cherchant à imposer leur loi à l’ensemble de la communauté éducative. Elle a appelé à un “sursaut d’autorité” face à ces agissements, pointant du doigt des individus instrumentalisés par la France Insoumise et ses alliés islamo-gauchistes.

Conséquences de la suspension

Cette décision de suspension concerne notamment un financement d’un million d’euros prévu pour 2024 dans le cadre du contrat de plan Etat-région, ainsi que d’autres crédits de fonctionnement destinés à la mobilité internationale prévus pour le printemps et la rentrée.

Tension à Sciences Po Paris : Un accord trouvé avec les étudiants mobilisés pour la cause palestinienne

Après plusieurs semaines de tension, la direction de Sciences Po Paris a annoncé un accord avec ses étudiants mobilisés pour la cause palestinienne. Cet accord prévoit l’organisation d’un débat interne et la suspension des procédures disciplinaires à l’encontre des manifestants.

Limites de la suspension des procédures disciplinaires

La ministre de l’enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a précisé que la “suspension” des procédures disciplinaires ne s’applique pas à l’enquête ouverte en mars suite à une accusation d’antisémitisme. Gabriel Attal a également dénoncé l’influence de “forces politiques” sur une minorité d’étudiants perturbateurs, notamment de La France insoumise.

Réaction ferme du gouvernement

Le premier ministre a affirmé qu’il n’y aura pas de droit au blocage et qu’aucune tolérance ne sera accordée à une minorité agissante qui cherche à imposer ses règles. Cette déclaration a été faite lors d’un déplacement à Pirou, dans la Manche, en réaction à une journée de mobilisation mouvementée à Sciences Po Paris en présence de députés de La France insoumise.