OpenAI et le Financial Times s'associent pour enrichir les modèles d'intelligence artificielle
3 minutesOpenAI signe un accord avec le Financial Times
La start-up OpenAI, créatrice de ChatGPT, a récemment signé un accord avec le Financial Times. Ce contrat permettra à l’entreprise américaine d’intelligence artificielle d’entraîner ChatGPT en utilisant les contenus du quotidien britannique.
Des améliorations pour les modèles d’OpenAI
Grâce à cet accord, ChatGPT pourra proposer des résumés d’actualités attribués au Financial Times, des citations et des liens vers le site du journal, en réponse aux questions des utilisateurs. Ce partenariat stratégique vise à améliorer l’utilité des modèles d’OpenAI en intégrant le journalisme du FT.
Les modèles d’IA générative, telle que ChatGPT, suscitent beaucoup d’enthousiasme mais également des inquiétudes en raison de la collecte massive de données sur Internet pour les entraîner. De nombreuses voix se sont élevées contre les entreprises accusées de violation du droit d’auteur, dont OpenAI.
Des collaborations controversées
Fin décembre, le New York Times a même intenté des poursuites contre OpenAI et Microsoft, principal investisseur de la start-up. Cet accord entre OpenAI et le Financial Times s’inscrit donc dans un contexte controversé où les questions de respect du droit d’auteur et d’utilisation des données sensibles sont au cœur des débats.
Des accords de licence de contenus avec des médias pour enrichir ses modèles
Depuis quelques mois, le créateur de ChatGPT a entrepris de passer des accords de licence de contenus avec divers médias, tels que Le Monde, l’agence de presse AP, le conglomérat espagnol Prisa Media et le groupe allemand Axel Springer. L’objectif de ces partenariats est d’enrichir les modèles de l’entreprise et d’améliorer l’expérience des utilisateurs.
Un nouveau partenariat majeur dans l’intelligence artificielle pour Axel Springer
Le groupe Axel Springer, éditeur du tabloïd Bild, a récemment annoncé un nouveau partenariat majeur dans le domaine de l’intelligence artificielle. Cette fois-ci, l’entreprise s’associe à l’éditeur de logiciels Microsoft. Dans le cadre de ce partenariat, Axel Springer sera rémunéré pour la mise à disposition de ses contenus. L’accord prévoit que « Axel Springer travaillera avec Microsoft pour tester des expériences de “chat” innovantes basées sur l’IA, permettant aux utilisateurs d’être informés et d’interagir avec le contenu journalistique d’Axel Springer ».
Une reconnaissance de l’importance de la transparence et de la rémunération des éditeurs
John Ridding, le patron du Financial Times, a réagi à ces partenariats en soulignant l’importance de la transparence, de l’attribution des sources et de la rémunération des éditeurs. Selon lui, il est essentiel que les plateformes d’IA paient les éditeurs pour l’utilisation de leur contenu. Il a également souligné que la fiabilité des sources était primordiale pour les utilisateurs, et que les produits basés sur l’IA devaient intégrer des contenus provenant de sources fiables pour offrir une expérience de qualité.