Réaction mondiale à la loi anti-LGBTQ+ en Irak : l'ONU appelle à l'abrogation
2 minutesRéaction de l’ONU face à la nouvelle loi anti-LGBTQ+ en Irak
L’Organisation des Nations Unies (ONU) exprime son inquiétude et appelle à l’abrogation d’une nouvelle loi adoptée par le parlement irakien, criminalisant les relations homosexuelles et les transitions de genre.
Loi controversée et réaction de l’ONU
La nouvelle législation prévoit des peines pouvant aller jusqu’à quinze ans de prison pour les relations homosexuelles et les pratiques échangistes impliquant les épouses. En outre, elle interdit la promotion de l’homosexualité en Irak, avec des peines allant jusqu’à sept ans de prison.
Selon l’ONU, cette loi est contraire à plusieurs traités et conventions internationaux relatifs aux droits de l’homme, notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques ratifié par l’Irak. Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme souligne que cette nouvelle loi devrait être abrogée.
Sanctions prévues et interdiction du changement de sexe
En plus des sanctions liées aux relations homosexuelles, la loi irakienne interdit également les changements de sexe sur la base de désirs individuels, prévoyant des peines d’emprisonnement pour toute personne ou médecin impliqué dans ces transitions.
Amnesty International critique une violation des droits humains en Irak
L’organisation Amnesty International a critiqué auprès de l’AFP une « violation des droits humains fondamentaux » en Irak. Selon elle, les lois en place exposent les gens aux crimes de haine, aux abus policiers, au harcèlement, à l’intimidation, au chantage et à la torture.
Le Département d’Etat américain exprime sa profonde préoccupation
Le Département d’Etat américain s’est dit « profondément préoccupé » par la législation en vigueur en Irak. Son porte-parole, Matthew Miller, a souligné que cette loi menace les personnes les plus vulnérables de la société irakienne et compromet les efforts de réforme économique et politique du gouvernement.
Des conséquences sur l’accès aux services de base
Il existe de nombreuses preuves démontrant que ces lois perpétuent la discrimination et le déni d’accès aux services de base, notamment en matière de soins de santé, d’éducation et de logement. Les peines prévues pour tout homme dont le comportement est jugé efféminé soulèvent de sérieuses inquiétudes quant au respect des droits fondamentaux en Irak.