Manifestation propalestinienne à Sciences Po Paris : tensions et accord pour apaiser la situation
2 minutesTension lors d’une manifestation propalestinienne à Sciences Po Paris
Le premier ministre Gabriel Attal condamne fermement le blocage de l’établissement par des manifestants propalestiniens vendredi, provoquant des tensions avec des manifestants pro-Israël.
Le premier ministre affirme qu’il n’y aura jamais de droit au blocage dans les universités, déplorant le spectacle navrant et choquant de l’occupation partielle de Sciences Po Paris par des manifestants propalestiniens. Gabriel Attal souligne qu’il n’y aura aucune tolérance envers une minorité agissante cherchant à imposer ses règles aux étudiants et enseignants.
Accord entre manifestants et direction pour apaiser la situation
Malgré les tensions, la situation s’est apaisée avec l’annonce par la direction de la suspension de procédures disciplinaires et l’organisation d’un débat interne la semaine prochaine. Gabriel Attal insiste sur le respect des règles pour permettre un débat constructif, pointant du doigt une minorité agitée par des forces politiques, notamment La France Insoumise, cherchant à perturber le fonctionnement de l’institution.
Gabriel Attal condamne l’action d’une minorité perturbatrice
Le premier ministre met en garde contre toute forme de blocage dans les universités et condamne fermement l’action d’une minorité agitée tentant d’imposer ses règles. Il appelle au respect des règles et à la sérénité pour permettre un débat constructif et pacifique au sein de l’établissement.
Réactions diverses à l’accord conclu à Sciences Po
La ministre de l’enseignement supérieur exprime sa gratitude
La ministre de l’enseignement supérieur Sylvie Retailleau a, de son côté, « remercié » la direction de Sciences Po après l’accord qui a mis fin au mouvement dans cet établissement. Elle a souligné l’importance de préserver cet espace comme un lieu d’études, de respect et de débat serein.
Eric Ciotti critique la direction de Sciences Po
Le patron des Républicains, Eric Ciotti, a réagi différemment à l’accord conclu. Il a qualifié la décision de la direction de Sciences Po de “soumission insupportable”. Pour lui, cette entité s’est inclinée face aux revendications qu’il juge intolérables des étudiants bloqueurs d’extrême gauche.
Déplacement de la convention de la Licra à l’hôtel de ville de Reims
La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) a été contrainte de déplacer sa convention nationale prévue sur le site de Sciences Po à Reims. Ce changement a été motivé par un blocage du campus en soutien à la cause palestinienne. La Licra a dénoncé des méthodes qu’elle qualifie de liberticides et inacceptables, pointant du doigt des étudiants soutenus par des élus LFI.