Mobilisation propalestinienne à Sciences Po Paris : tensions et soutiens internationaux

Mobilisation propalestinienne à Sciences Po Paris

La mobilisation propalestinienne se poursuit à Sciences Po Paris, avec des étudiants bloquant l’entrée principale de l’école. Des drapeaux palestiniens, des slogans en faveur de la lutte palestinienne et des étudiants arborant des keffiehs ont été visibles vendredi matin au siège historique de l’établissement, rue Saint-Guillaume.

Le CRIF condamne un mouvement “dangereux”

Le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF) a condamné ce mouvement propalestinien comme étant “dangereux”. Des poubelles et du matériel de chantier obstruent l’entrée de Sciences Po Paris, et quelques dizaines d’étudiants sont présents dans la rue. La direction de l’établissement n’était pas joignable pour le moment.

Conférence de presse du Comité Palestine de Sciences Po

Le Comité Palestine de Sciences Po prévoit une conférence de presse pour demander la “condamnation claire des agissements d’Israël par Sciences Po” et la fin de collaborations jugées complices de l’oppression du peuple palestinien. La mobilisation propalestinienne a également reçu le soutien de personnalités politiques telles que Raphaël Glucksmann, qui appelle à la solidarité envers les Palestiniens tout en soulignant l’importance du débat et de l’inclusivité.

Mobilisation étudiante à Sciences Po Paris

La mobilisation étudiante à Sciences Po Paris, bien que menée par seulement quelques dizaines d’étudiants, soulève des interrogations sur le rôle symbolique des universités dans nos sociétés modernes. Selon Yonathan Arfi, président du CRIF, cette mobilisation est jugée “dangereuse” car elle pourrait avoir des répercussions sur la vie politique et intellectuelle de toute une génération.

Une mobilisation qui fait écho aux mouvements américains

Cette mobilisation à Sciences Po Paris intervient dans un contexte international où plusieurs universités américaines renommées comme Harvard, Yale et Princeton sont également mobilisées contre la guerre à Gaza. Des manifestations et occupations ont eu lieu, notamment à l’université Columbia de New York qui a donné un ultimatum aux étudiants propalestiniens pour évacuer le campus.

Arrestations et tensions aux Etats-Unis

Aux Etats-Unis, des dizaines d’arrestations ont eu lieu la semaine dernière dans des universités de Los Angeles, Boston et Austin, suite à des manifestations propalestiniennes. Les autorités universitaires ont fait appel à la police pour mettre fin à des occupations accusées d’attiser l’antisémitisme. La tension autour de ces mouvements reste palpable alors que des milliers de personnes continuent de se rassembler pour exprimer leur soutien aux Palestiniens.