Détection des premiers cas autochtones de choléra à Mayotte: les autorités sanitaires en alerte
2 minutesPremiers cas “autochtones” de choléra à Mayotte
Trois premiers cas de choléra d’origine locale ont été confirmés à Mayotte, venant s’ajouter aux dix cas importés provenant de migrants en provenance des Comores voisines. Ces cas ont été identifiés dans la commune de Koungou, au nord de Mamoudzou.
Risque de contamination interne au département
Il s’agit des premiers cas de choléra découlant d’une contamination interne au département de l’océan Indien, selon l’agence régionale de santé. Les autorités estiment que ces patients ont été contaminés par une personne malade qui ne s’est pas présentée au SAMU. Des mesures d’identification des contacts, de mise sous antibiotiques et de vaccination des habitants de la zone sont actuellement mises en place.
Surveillance renforcée et mesures d’urgence
Face à ces premiers cas “autochtones” de choléra à Mayotte, les autorités sanitaires surveillent de près la situation et mettent en place des mesures d’urgence pour limiter la propagation de la maladie. La population est appelée à la vigilance et à suivre les consignes des autorités pour prévenir tout risque de contamination.
Ouverture d’un centre de dépistage et arrivée de renforts médicaux à Mayotte
En parallèle à la découverte de trois cas autochtones de choléra à Mayotte, un centre de dépistage sera ouvert sur place et vingt médecins et infirmiers arriveront en renfort dans l’île samedi.
Antécédents de l’épidémie et riposte mise en place
Avant ces cas autochtones, dix cas avaient été confirmés à Mayotte depuis le 18 mars, venant tous de personnes infectées provenant des Comores voisines, touchées par une épidémie de choléra depuis le début de l’année. De nombreux migrants venant de la République démocratique du Congo transitent également par les Comores pour rejoindre Mayotte.
Le choléra est une maladie grave qui se propage rapidement à travers l’eau ou les aliments contaminés. L’Agence Régionale de Santé (ARS) de Mayotte avait déjà mis en place en février un plan de riposte en cas d’introduction de la maladie dans le département ultramarin. Les contrôles sanitaires aux frontières ont été renforcés et un circuit de prise en charge hospitalière sécurisé a été établi pour prévenir la propagation de la maladie.