ByteDance défie les pressions américaines en refusant de vendre TikTok

ByteDance refuse de vendre TikTok

ByteDance, la maison mère chinoise de TikTok, a annoncé jeudi 26 avril qu’elle n’avait aucune intention de vendre son application malgré les pressions américaines.

Promesse de se battre pour les droits

En réaction à la loi américaine obligeant ByteDance à se séparer de TikTok sous peine d’interdiction, la société promet de continuer à se battre pour les droits dans les tribunaux. Le groupe affirme que les informations sur la possible vente de TikTok sont fausses et qu’ils ne prévoient pas de céder.

TikTok continue de croître malgré les défis

Malgré les tensions et les craintes soulevées par les autorités américaines, TikTok continue sa croissance spectaculaire. Avec 170 millions d’utilisateurs aux États-Unis, l’avenir de l’application reste incertain dans un contexte géopolitique tendu.

TikTok : une vente difficile face à des obstacles politiques et économiques

En 2020, ByteDance avait fixé le prix de TikTok à 60 milliards de dollars, mais le gouvernement américain de Donald Trump avait déjà exprimé son souhait de forcer la vente de l’application. Meta, maison mère d’Instagram, et le géant Google pourraient se heurter à des obstacles de concurrence s’ils envisageaient de racheter TikTok.

Des investisseurs potentiels face à des oppositions multiples

L’ancien secrétaire au Trésor américain, Steven Mnuchin, envisageait de former un groupe d’investisseurs pour racheter TikTok. Cependant, les autorités chinoises ont exprimé leur opposition aux méthodes du Sénat américain et ont renforcé les restrictions sur les technologies exportées en 2020, incluant des technologies clés de TikTok telles que l’intelligence artificielle.

ByteDance confronté à des enjeux internationaux

ByteDance compte des investisseurs internationaux tels que General Atlantic, SIG, et le groupe SoftBank. Malgré la pression des autorités américaines, certains investisseurs ont affirmé qu’ils ne vendraient pas l’application TikTok si elle devait être écartée du marché américain, soulignant les défis politiques et économiques auxquels l’entreprise est confrontée.